Cloud Computing et applications hébergées

Le cloud computing est le fait de mettre des applications à disposition sur des serveurs et que ces applications puissent être utilisées de n’importe où dans le monde au travers d’un navigateur. Le système permet donc une installation centralisée de l’application, une diffusion immédiate sans installation sur le poste client. Il permet une trés forte scalabilité car les applications peuvent être déployées sur autant de serveurs que nécessaire. En outre, ces sytèmes sont nativement coopératifs : partage de documents entre plusieurs utilisateurs… Utilisant des technologies Ajax/Web2, ils offrent des interfaces graphique similaire à des client lourds (on parle de client riche ici). Une partie du traitement est exécuté coté serveur, une partie coté client. En général, le client exécute les fonctions graphiques (gestion de l’interaction avec l’utilisateur) alors que le backend coté serveur gère les données.
Les google apps sont sans doute les applications les plus évoluées et couvre le nécessaire minimum d’entreprise : traitement de texte, tableur, agenda, mail et partage documentaire. Certaines entreprise comme Tweeter se sont fait connaitre, après avoir eu quelques déboires, pour utiliser ces outils, presque exclusivement dans leur activité.
Le principal problème des applications de type cloud est quelles ne respectent pas une sorte de standard comme des application classiques, ce qui fait qu’il est difficile de les mélanger les une avec les autres sur une sorte de bureau classique, si bien que l’on travaille avec des onglets ou des fenêtres ce qui n’est pas vraiment pratique à l’usage. Il manque donc une couche de gestionnaire de fenêtre standard, permettant l’intégration d’applications multiples. Personne n’etant mur là dessus, la proposition de Google est pour l’instant l’emploie de Chrome, un navigateur qui separe chaque onglet du browser. Cette solution n’est en rien un bureau, mais elle permet, lorsqu’un onglet plante, dans l’usage actuel, de ne pas perdre les autres onglets et les données qu’il contient. Un peu comme les windows actuel, contrairement à Win 3.11, permettent en cas de plantage d’une application de ne tuer que celle-ci, sans rebouter l’ensemble.

Le second frein est la manque d’applications, même si de plus en plus sont disponibles, malgré tout même si ce qu’elles font déjà est bluffant, il leur reste du chemin avant de couvrir les fonctionnalités des clients lourds. Si bien que j’en viens à me demander si une solution ne serait pas l’implémentation d’un protocole X windows en JavaScript. Il permettrait d’exécuter n’importe quelle application Linus dans un browser web, recréant dans le browser le bureau dont nous avons besoin. J’imagine certe que la performance pourrait être moindre mais toujours meilleure que les solutions VNC souvent utilisées ; proche de CITRIX qui a fait ses preuves sur des connexions lentes.
Technologiquement ca n’a rien d’innovant et contrairement au Web2, on ne profitera pas d’un traitement front-end intelligent, ni même d’un backend capable de supporter un crash du front-end sans perte de données comme nous l’avons avec les google apps… Cela mérite toutefois d’être réfléchi, vu le parc applicatif sous X, bien plus complet que ce qui existe en Web2.

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