Anti-Onde les meilleurs détracteurs d’eux-mêmes …

J’ai toujours adoré les détracteurs du téléphone portable, maintenant du Wifi, ils sont à mon sens les meilleurs détracteurs de leur propre cause, simplement car ils n’ont aucune idée de ce quoi ils parlents et sont d’une hystérie sans limite sur tout ce qui touche à leur sujet d’angoisse…

Car elle est bien là la maladie actuelle de toutes ces personnes, ca s’appele l’angoisse, l’angoisse d’être malade génère la maladie, trouble du someil, douleur … les symptomes classiques de l’angoisse et ceci est tellement vrai que la simple présence d’une antenne, même débranchée va les rendre malade … bien sûr je parle des cas extrèmes, mais simplement car ce sont ceux-ci qui s’expriment dans les médias.

Hors, si risque bien réel il y a, ce n’est pas celui de l’angoisse que l’on soigne à base de zone sans ondes (les camping onde-free apparaissent, c’est très drole …) ou quelques psychotropes, mais des maladies qui appraitront dans 5, 10, 15 ans appelées cancer par exemple ou d’autres troubles divers.

L’action et la communication exercée par ces groupes d’anti ondes et relayé avec délectation par les médias sonne le discredit sur les propos de tous ceux qui nous appellent à la prudence, laissant ainsi libre court à toutes communications de ceux pour qui les ondes sont un gagne pain.

Hier, appliquant le principe légitime de précaution suite aux résultats de quelques études jugées valables par l’agence de sécurité sanitaire, cette dernière demande la limitation des expositions aux ondes. Principe non accompagné d’une normalisation des expositions ou de quelques autres éléments qui permettrait de distinguer une bonne exposition d’une exposition à risque et se limitant donc à des recommandations classiques comme il en est fait depuis deja de nombreuses année. Le legislateur devra donc poursuivre les travaux pour lui donner du sens. Mais sur ce point n’est pas mon propos.

Aujourd’hui, déjà, les associations d’hysteriques et angoissés de tout poil s’insurgent, l’AFSA ment, l’AFSA est vendue aux lobbies hertziens… bla bla bla et les journaliste de relayer ces propos… comme toujours … bref, on n’avance pas et on n’avancera pas ! on ressort toujours les mêmes études contredisant l’AFSA, études que justement cet organisme a étudié et a jugé bonnes ou mauvaises non pas vis à vis de leur résultats mais vis à vis du contexte d’expériementation. Car c’est bien de cela qu’il faut parler, le contexte d’expérimentation, car c’est là dessus que ce joue la justesse et la rigueur scientifique, pas sur les résultat que l’étude procure mais sur la façon dont elle a été menée. Sur ce point je pense que l’AFSA est un organisme de confiance et que si “bug” il y a dans une étude, cela ne signifie pas forcement que les résultat est faux et l’étude mise aux oubliettes, cela signifie que les résultats sont faussés par la méthodologie employée et qu’elle doit être revue par ceux qui l’ont produite… Produire une étude qui dira ce que l’on veut entendre est aussi simple que de produire un sondage qui va dans le sens de son opinion personnelle, il suffit de poser la question de la bonne façon. Le travail de l’AFSA est donc de s’assurer, en quelque sorte, que la question posée etait neutre.

Ou est-ce que je veux en venir ? Si j’écoute les média sur ce sujet, j’entend 50% de scientifiques tenant une position de scientifique, à savoir que tant qu’il n’est pas prouvé qu’il n’y a pas de rique, il en existe un potentiel (avis objectif en l’attente de preuve) mais qu’a ce jour il est non mesurable. J’entends aussi 50% d’hysteriques avec un tres faible bagage scientifique adapté brocarder des études qu’ils ne comprennent pas et tenir des propos d’opinion personnelle sur le sujet. Qu’est ce que l’information et le travail journalistique ? est-ce de relayer des propos un peu comme des news AFP ou est-ce de fournir une analyse objective, je me pose une nouvelle fois la question, en tout cas, face à cela je ne peux que cherche à me forger une opinion personnelle et chacun devra faire de même.

Mon bagage scientifique m’impose de me retrancher du coté de l’AFSA, mais le commun des Français trouvera sans doute plus d’accorche du coté de ceux qui crient au complot economico-politico-je-sais-pas-quoi… Là est le danger car d’une part il propage dans la société une information fausse et discretite la communauté scientifique qui pourtant est bien la seule source de faits mesurables et vérifiables. Mais par ailleurs, il génère dans les masses l’angoisse évoquée au début et propage dans notre société cette maladie auto-imune qui ronge les inquiets installés à coté des antennes.

La question des ondes (mais cela s’applique aux OGM) devrait être abordé de façon serenne et j’aimerai que dans notre société qui se veut évoluée, intelligente, on ne mette pas au même niveau les propos de mère Denise avec ceux d’un groupe de scientifique. Les questions de mère Denise sont les bienvenues et elles sont nécessaires pour faire avancer la société dans un mouvement démocratique. Ses convictions personnelles elles, n’ont aucun intéret pour notre société. Par contre les réponse d’un groupe de scientifiques aux questions de mère Denise sont elle primordiales pour garantir que notre société évolue dans la bonne direction.

Cette histoire, comme de très nombreuses autres, me font poser la question du role du journalisme dans la société et si le journaliste qui cherche la vérité et denonce objectivement existe … la réponse est oui sur Internet (Mediapart entre autre) mais de façon minoritaire. Le journalisme de masse (TF1, F2…) s’enfonce lui dans la médiocrité chaque jour un peu plus,  nous créons un société à deux vitesse, celle de l’accès à l’information, il me semble que nous voyons chaque année un regression sur ce point ; mauvais facteur pour notre démocratie.

Bye Bye Canal

Coté service, à l’époque de la VOD à 3 euros le film à la demande, franchement … 30 à 40 euros par mois ca ne vaut plus le coup. Mais coté service c’est la catastrophe.

Je veux dire qu’il est totalement impossible de les joindre et le plus fou, c’est que même le numéro de leur service client est inexistant. Vous avez un problème technique, pas de numéro de téléphone, vous souhaitez vous désabonner pas mieux et pire encore, vous souhaiteriez vous abonner, toujours rien … Quand par chance vous trouvez un numéro sur un forum sur Internet vous avez un serveur vocal avec des choix qui ne correspondent pas et vous font tourner en boucle.

Je trouve cela totalement délirant …. ajoutez à celà que lorsque vous résiliez, les “revendeurs” se disent “non distributeurs” et refusent de reprendre votre matériel (ce qui veut dire, je veux bien ma com sur l’abonnement mais pas les cout afférents)

J’ai l’impression avec canal de rentrer dans l’aire du Buisness Process automatisé où la procédure d’abonnement automatique en ligne est la seule chose qui marche, on vous expédie un boite, on s’assure que vous êtes bien débité, et ensuite, vous n’existez plus, vous entrez dans un monde automatique, in-humain ou les robots ont le controle … ca semble délirant mais ca existe.

Il m’aura donc fallu 1h de recherche sur Internet et l’appel à 4 numéros pour en trouver un qui bien sur est saturé mais répond : 08050807600 …

Pour compléter cet article, je tiens à mentionner mon échange avec eux, après avoir trouvé le numéro … Alors qu’ils sont capable de me dirent à quelle date ils ont reçu mon décodeur (preuve qu’ils l’ont reçu et que leurs systèmes informatique détiennent cette information), il semble qu’ils refusent de rembourser la caution sans une seconde preuve de ma part comme le récépissé de la poste. Où, en d’autre terme, comment gagner des euros facilement en instaurant une procédure compliquée… au final … gardez votre décodeur et ne leur rendez pas, c’est plus simple et presque plus économique.

Mp3, solutions légales et droit de copie privée

Désireux d’acheter de la musique en ligne, je regarde en ce moment l’offre proposé avec un oeil particulier, celui d’une personne désirant écouter sa musique sur ses ordinateurs, son téléphone portable et son iPod, bref, un peu comme tout le monde, la particularité en plus d’être une utilisateur de Linux, si bien que je suis à la recherche d’une offre sans DRM me permettant de profiter de mon achat sur l’ensemble des moyens à ma porté.

Heureusement, cette solution existe et entre autre iTunes offre une version “plus” sans DRM, mais je découvre aussi que cette offre plus est 30 centimes plus cher par titre … J’aimerai que l’on m’explique pour quelle raison je paie une taxe sur la copie privée sur l’ensemble des mes équipements électroniques si l’on me demande encore une taxe supplémentaire de 30 centimes par titre  pour me permettre l’exercice de ce droit.

Le monde est fou ! Dois-je aller à la fnac, acheter un CD à un prix normal puis le descendre en mp3 ? A moins que l’on prefere que je le télécharge sur une offre illégale mais, elle, adaptée au marché …

FDN en Asterix du net

Le FDN ( French Data Network) est une association lois 1901 dont une des mission est de fournir à ses adhérents un accès à l’Internet par l’ADSL par exemple. C’est donc un FAI (Fournisseur d’Acces Internet) tout comme Orange, Neuf, Free … A la seul difference qu’il s’agit d’un opérateur opérant une centaine de lignes (ou quelque chose de cet ordre). Cette association remonte aux débuts de l’Internet (1992) et jusqu’en 2009 tout allait bien.

Hors, peu après leur prise de position contre l’HADOPI, cette association se voit retirer ses accès au réseau par résilation du contract qu’ils ont avec Neuf/Cegetel/SFR/Vivendi. Simple conhincidence ou actes en relations, la réponse est trouble mais ressemble à l’affaire Bourreau-Guggenheim (TF1).

Benjamin Bayart, président de la FDN repond à une interview de ecrans.fr où il dénonce ce qu’ils subissent et ce qui devrait chez nous susciter de nombreuses questions… L’article est ici : http://www.ecrans.fr/Benjamin-Bayart-1-2-Non-seulement,7733.html

Critique gastronomique d’état

“En visite dans une brasserie clermontoise le 30 juillet, Hervé Novelli en a appelé aux «guides qui actualisent leurs commentaires sur Internet, afin qu’ils signalent telle ou telle spécificité liée au contrat d’avenir dans chaque restaurant». ”

http://www.mediapart.fr/journal/france/300709/baisse-de-la-tva-une-opportunite-manquee-pour-la-restauration

Mr Novelli, me sentant concerné par votre commentaire, mais nos guides n’ayant pas pour vocation de relayer le respect du contrat d’avenir mais plutôt de juger de la qualité des produits et service, j’ai peur que nous ne puissions pas remplacer vos services. Par ailleurs dénoncer qu’un patron ne respecte pas ses engagements contractuels peut être assimilé à de la diffamation tant il nous est impossible de prouver qu’au delà de la baisse de la TVA, il n’y a ni investissement, ni revalorisation des salaires. La critique gastronomique n’est libre que pour ce qui est dans l’assiette, le reste est très délicat, surtout depuis que votre gouvernement souhaite allonger le délai concernant la diffamation sur Internet.

Ce que j’aurai attendu de la taxe CCE

Le sujet mobilise les esprits et plutot que de donner mon avis directement sur la CCE, je vais vous parler de mon espoir semble-t-il deçu concernant cette contribution climat et pas là, ce en quoi le principe me semble positif.

Je vais deja eliminer la contribution transport car en l’absence de solution écologique valable pour ce service, la taxe ne peut y être perçu que comme une chose inégalitaire et inutile. Toutefois, c’est une source logique de revenu pour la CCE qui peut ensuite servir à développer d’autres domaine et realiser la R&D nécessaire à la percée automobile propre.

Je vais donc vous raconter le cas trop classique de mon immeuble d’une centaine d’appartement construit dans les années 60. Immeuble chauffé collectivement et dans lequel l’isolation est plus que sommaire. Nous avons une chaudiere au fioul dont la consommation est inimaginable et qui deja nous coute un bras chaque année. Il y aurait une solution pour remedier à cela : realiser dasn tous nos appartements et dans les partie communes des travaux d’isolation.

Ce chantier est pour ainsi dire irréalisable actuellement car les travaux dans les appartements sont effectués à titre individuel et chacun sait qu’il n’aura un retour sur son investissement personnel que si l’ensemble realise ce même effort. Résultat, pour ainsi dire personne ne fait rien et nous continuer à dépenser et à poluer.

C’est ici que la CCE peut jouer un role, non seulement en alourdissant notre charge de chauffage rendant l’investissement beaucoup plus rentableà plus court terme mais en facilitant l’investissement. Voila comment en quelque sorte j’imaginerai les choses, l’argent collectée de la taxe CCE serait bloquée pour des investissements écologiques. Ainsi nous payerions la CCE sous la forme d’une épargne obligatoire en rapport avec notre consommation d’energie. Comme prévu dans le principe, cette argent serait redistribué selon des critères de revenus pour dans mon exemple payer une partie de l’isolation des appartements. L’idée serait alors qu’un bas revenu pourrait oir son investissement payé à 70% par le systeme quand un revenu moyen en serait de 40% par exemple. Ce moyen serait le seul pour debloquer cette epargne, ce qui rendrait la taxe reellement ecologiquement utile ou perdue pour le contribuable. Alors, chacun pourrait les années suivante réduire son emprunte écologique, c’est une chose, mais aussi baisse le montant de sa taxe en consommant moins, mais aussi son cout de chauffage. Bref, le système est gagnant-gagnant et je le vois assez juste (mais jamais parfait, vous trouverez à redire).

Ensuite, je pense que les investissements écologiques des particuliers pourraient être orientés, petit à petit en fonction des interet écologiques : si il est clair que sur l’isolation  nous avons aujourd’hui fait des avancées considerable par rapport aux années 60, les voitures de 2010 n’apporteront rien par rapport à celles de 1995 – l’orientation voiture pour le particulier n’est pas, me semble-t-il une urgence… Par contre, utiliser son epargne CCE pour payer son titre de transport en commun aurait beaucoup plus de sens.

Aujourd’hui je considère que cet espoir est totalement déçu et je ne souhaite pas specialement rentré dans le debat de juger d’à quel point la CCE est mauvaise. Mon avis personnel puisqu’ici c’est de cela qu’il s’agit est quelle n’aportera rien, mais vraiment rien au climat.

J’entends depuis plusieurs mois de débat sur la taxe carbone parler de ces pauvres Français contraints de prendre leur voiture pour se rendre au travail et auxquels la taxe carbone ne doit pas s’appliquer, ou alors moins qu’aux autres …

http://www.mediapart.fr/journal/france/280709/la-taxe-carbone-promesse-deja-decue

Mais qu’est ce que cela signifie ? Le but de la taxe n’est-elle pas d’appliquer une sorte de principe polueur payeurs ? C’est un premier axe de vue, maintenant j’aimerai que l’on en considere un second, les Français qui habitent loin de leur travail, pour beaucoup (et il est vrai que l’on trouveras toujours des contre-exemples) font un choix de vie : il est clair qu’en habitant à 50 km d’une ville, en pleine campagne, ils ne trouveront pas de solution pietonne. Ils profitent alors de prix d’immobilier plus attractif et de ce fait, ont, par le passé, réalisé un économie conséquente vis à vis des citadins. A partir du moment où ce choix s’est fait en leur âme et conscience (et c’est le cas car les coûts de transport ont toujours été inclus dans leur calculs) il n’y a aucune raison de les exonérer et de ne pas appliquer le principe de polueur payeur.

D’autes font le choix de la proximité et se rendent au travail à pied, ceci à un cout, celui du mettre carré, chacun fera son équation de la façon dont il l’entend mais ce doit être dans la plus pure egalité. Car si l’on va dans cette direction, alors pourquoi ne pas mettre en place de dérogation pour les personnes ayant un appartement chauffé au fioul, la contrainte et la charge associée sont en général du meme odre que pour les campagnards un choix economique à la base : un immeuble ancien est moins onéreux qu’un immeuble récent et les bas/moyen salaires sont contrains d’acquerir des bien anciens.

Chacun trouveras une bonne raison de ne pas payer et de ce déculpabiliser. Mais la situation à résoudre est une affaire de tous, on y va ou non mais si on y va ce doit être tous ensemble. Maintenant que chacun paye à la mesure de ses moyens est autre chose et n’a rien à voir avec le lieu que l’on habite.

Enfin, lorsque Mediapart me rappele que l’electorat de droite vit plus souvent à la campagne …. les choses s’eclairsissent sans doute un peu.

Ajout du 2/09/2009 – Médiapart publie cet article (http://www.mediapart.fr/journal/france/020909/la-taxe-carbone-une-injustice-sociale-c-est-vite-dit) qui avec des éléments factuels chiffré traduit beaucoup mieux que moi le fond de ma pensée… merci à eux.

Discussion autour d’HADOPI et la remuneration des auteurs, phénomène irritant

Il semble que la discussion autour de l’HADOPI mélange souvent deux débats occasionnant des incompréhensions mais surtout des positions d’opposition associées à des convictions individuelles. J’en veux pour preuve une discussion (à bâtons rompus) de ce week-end où si nos points de vu objectifs quant à la lois en elle-même, son inaplicabilité et ses incoherences étaient partagées, nous avons vite dérapés sur le sujet de la rémunération des auteurs. J’ai en effet l’impression que cet aspect revêt un caractère irritant dans le débat et le polue régulierement au point d’en oublier l’essentiel : l’atteinte de nos libertés individuelles profondes et je ne parle pas de la copie, mais bien de la présomption de culpabilité ou l’accès à l’Internet (incluant le téléphone et la télévision… bref l’accès à l’Information).

Pour vous expliquer ce point de crispation, c’est celui qui cristalise la conversation, au moment où vous apportez l’idée que d’entendre des millionnaires se plaindre de leur baisse de revenus vous irrisse au plus haut point, vous sortez du débat d’actualité pour entrer dans le monde des convictions me semble-t-il. Les positions deviennent alors fermées, la bataille rangée et les arguments sans la moindre valeurs, les aspect factuels etant inéxistant dans un domaine idéologique.

Pour résumer les deux positions idéologiques dont nous parlons, je dirai qu’il y a deux mondes : celui considérant que le travail mérite un salaire à la hauteur de l’effort réalisé (incluant le risque, les responsabilité, la pénibilité…) et celui reconnaissant le talent comme une valeur supérieure inestimable bien au dessus du travail.

Le debat sur le respect du droit d’auteur tourne généralement autour de cette notion, c’est un peu l’idée de la license globale finalement, qui determine un prix pour l’ensemble du travail des auteurs, les laissant libre de se repartir la mane à leur guise et le système actuel basé sur la reconnaissance d’un talent (certe discutable devant la star’ac) qui remunère la consommation (par l’écoute) et non la production. [Tout le monde ne partagera sans doute pas cette analyse… et je reconnais que c’est un raccoursis de choses bien plus complexes, mais le fond me plait]

HADOPI ne traite pas de ce point là même mais seulement de la façon dont on peut faire respecter le système de repartition actuel, cette question sur le fond est donc un phénomène irritant qui cristalise les opinions et les débats. Discussion qu’il ne faudrait pas ouvrir pour ne pas poluer le débat, rester dans le rationel et faire de cette lois une chose applicable et utile à la société. J’écris celà à l’attention des 5 gus dans leur garage que je pense faire partie d’une mouvence libre à laquelle j’appartiens moi aussi. Je pense que nous sommes, sur ce débat cablés, différemment et je vais maintenant m’adresser aux adorateurs de talents pour leur présenter les bases de ma (notre?) pensée à ce sujet. J’y espere de la compréhension et non de l’adhésion.

Je vais procéder par fondements:

– Le talent n’est pas un domaine reservé à la culture :  chacun est talentueux car dans tous les métiers le talent existe. Le talent n’est en rien reservé à la culture il s’exerce dans chaque métier : du prof qui arrivera à enseigner son cours là où d’autres en sont incapables, de l’informaticien qui créera un programme plus performant, au chef d’entreprise qui mieux que quiquonque menera ses équipes au succes… Beaucoup possèdent un talent hors norme. Leur traitement ideologique est cependant totalement distincts, certains sont inestimables (auteurs, sportif) les autres n’ont pour valeur que celle du travail. A chacun de decider s’il reconnait des talents supérieurs.

– Le marketing est le talent supérieur que je reconnais : Il y a longtemps que la reconnaissance du talent est morte et enterrée, c’est le marketing qui aujourd’hui crée la valeur. Rare sont les exceptions où un talent surgit de lui même dans notre monde, il y a bien longtemps qu’il vaut mieux etre “fils de” ou faire une emission TV pour ado pour être reconnu. Comme par le passé les personnes talentueuses meurent souvent dans la misère ; c’est un fait leur talent n’est compris que bien apres. Le système en place est corrompu, emprunt d’inégalités.

Les personnes qui comme moi contemplent le monde egemonique de Microsoft depuis leur plus tendre enfance comprendront sans doute mieux comment un système de type libre est la seule réponse égalitaire connue, éprouvée, reconnaissant vraiment le talent et ce à une plus juste valeur.

– Le systeme actuel est destructeur de créativité : par ce systeme de copinage, de frilosité, d’appât du gain à court terme, la majeure partie de la production intellectuelle disparait à sa création ou ne sortira jamais de la tête de son auteur. Sans reconnaissance, pas de moyens, sans moyens, pas de creation. Au final, seuls ceux qui vendent continuent à vendre plus. On markète le produit pour qu’il plaisent à la masse, on n’essaie pas les nouvelles voies.

– La juste remunération : dans le monde du travail les remunerations sont basées sur des grilles globalement cohérentes vis à vis des responsabilités, des compétences/talents requis. Les facteurs sont de l’ordre de la dizaine entre les bas et hauts salaires. Hors il existe certains domaines comme celui de la culture (et d’un certain patronat) dans lesquels les facteurs sont de l’ordre du milier. Il est cohérent semble-t-il de se demander si celà à un sens et si ce n’est pas un danger pour notre société. Certains y voient un moteur au travers de l’espoir, et du rève engendré sur la masse, moi je n’y vois qu’une injustice et une inégalité non emprunte de bon sens et loin de mes valeurs.

Ce sont pour ces raisons que je n’accepte pas de sur-rémunérer les auteurs (et encore moins leurs enfants 70ans plus tard) , pour cela que je reve d’un monde différent que je ne saurais décrire. Dans le monde informatique, le logiciel libre m’a apporté la réponse à mes attentes au point de payer la license de mon logiciel libre (license correspondant à un service rendu)… J’attends que de tout celà surgissent une réponse dans le domaine audio-visuel car c’est bien celà qui s’il ne justifie pas, explique la copie.