Nokia 9300i sous Mac OS X (tiger)

Bon, apres avoir investi dans un téléphone du futur (au air d’appareil du passé) me voici équipé d’un portable mac … le tout etant maintenant d’arriver à faire fonctionner les deux en même temps !!

Premiere opération .. synchroniser la bete via le bluetooth …. Opération des plus simples apres quelques recherches et tests infructueux … Installer simplement le package que vous trouverez en suivant ce lien
Une fois installer, lancer iSync, détecter les appareil et zou … ca se synchronize … trop facile. Bon, au cas où ca ne fonctionne pas direct pour vous, j’avais dans un premier temps fait détecté le téléphone par le mac en cliquant sur l’icone bluetooth en haut à droite et autorisé le mac sur le téléphone.

Seconde étape, se servir du modem … Et bien ce n’est pas trop compliqué :
Etape n°1 : il faut installer les scripts modem que vous trouverez ici dans la rubrique nokia 3G. Le fichier doit être décompressé et les fichiers NOKIA 3G CID1/2 sont à copier dans le répertoire /Bibliothèques/Modem Scripts
Etape n°2 : il faut ensuite créer une connexion, pour celà, allez dans Configuration Réseau/Préférence Réseaux et créez une nouvelle connexion de type Bluetooth. Sur le téléphone, en éditant la configuration GPRS/EDGE, vous trouverez le nom du point d’acces GPRS qui correspond au paramètre Téléphone sur le mac et les infos de compte et mot de passe qui sont à remplir dans l’onglet PPP. Attention, si comme moi vous utilisez Bouygues, choisissez bien ebouyguestel.com et non mmsbouyguestel, sinon, comme moi ca va vous coûter très cher …
Etape n°3 : dans l’onglet Modem Bluetooth, choisir le Modem Nokia 3G CID1 et décochez les cases “Compression et correction d’erreur” et “Attente de tonalité”
Voila c’est terminé, après tout ca, ca doit fonctionner. Enfin pour ma part ca fonctionne à merveille !!

Enfin, pour finir, ya LA KILLER APP, celle qui vous fait dire que Nokia a vraiment du retard avec ses outils …. C’est signé MIRA Software et c’est ici. Franchement ca déchire : ca s’installe en 2 minutes, installation d’un tool suplementaire sur le portable inclus. Et avec ca on gère les messages SMS et surtout .. on peut prendre un appel depuis le portable en utilisant micro et casque du mac, avec présentation du numéro et tout le tootim … vraiment top pour le communicator qu’on a pas vraiment envie de sortir de son étui…

En bref, quand j’ai acheté le mac, je me suis dit que la gestion de mon communicator allait etre compliquée, mais grosso modo j’ai passé deux fois moins de temps à configurer le téléphone sur le mac que sur le pc alors que Nokia ne supporte pas officiellement Mac. Et en plus c’est 10 fois mieux intégré à l’OS … Génial !! Utilisateur de Communicator … passez chez MAC.

Nokia 9300i et envoi de SMS depuis windows

J’ai mis du temps avant de trouver le truc, mais ca y est !!!
Le nokia 9300i peut etre utilisé depuis le PC à l’aide de Nokia PC Suite pour envoyer/ consulter des SMS. Fonctionnalité très pratique qui evite de sortir cet apareil de type cabine téléphonique.

J’ai tout d’abord longement essayé en mode bluetooth qui me parrait de loin le système le plus adapté, mais rien n’y a fait : impossible de voir le logiciel SMSSync s’installer sur le téléphone et donc impossible d’établir la liaison SMS alors que tout le reste fonctionnait à merveille ….
Et bien la solution est toute simple, bien que documentée nule part !!! Il suffit de réaliser la même opération en USB et là, come apr magie, le portable propose d’installer le soft SMSSync sur l’appareil.
Depuis tout fonctionne bien, y compris en Bluetooth… Le tout etait d’arriver à l’installer.
Je ne remercie bien sure pas l’équipe de Nokia qui en plus de n’avoit indiqué cela nule part, laisse les Internautes se débrouiller tout seul sans jamais intervenir sur leurs propres forum pour les aider !

Nokia 9300i – premières impressions

L’objectif de mon achat etait de trouver un tout en un : un appareil capable de remplacer confortablement mon pda, mon téléphone, ma montre, mon lecteur MP3 et me permettant en outre d’accéder à Internet directement depuis le téléphone ou depuis mon PC en utilisant le modem 3G intégré.

Revenons sur ces points : pour ce qui est de l’Internet, que ce soit sur le téléphone ou depuis mon ordinateur portable c’est franchement super. Le rendu des pages est parfait, c’est assez rapide, simple d’utilisation. Seul hic là dessus l’espece de chose que l’on oserait pas appeler un glide point et qui glisse sous le pouce !!! une horreur !! c’est simple la navigation entre liens et formulaires est plus rapide en utilisant la touche TAB. J’ai bien envi de coller un truc dessus pour le rendre adhérent, toutefois, j’ai bien peur de ne plus arriver à fermer l’appareil au cas échéant. Enfin, là dessus tout va bien.
Le téléphone est Wifi/gprs/edge .. parfait pour la connexion en tous lieux, y compris à la maison. Le système de liaison bluetouth entre le téléphone et le pc est parfait pour se connecter au modem sans avoir à sortir l’appareil… Je suis comblé sur cette fonctionnalité, si ce n’est que sa configuration sous Linux n’a pas l’air très simple. A voir.

Pour les autres fonctionnalités, ca se complique un peu. Il faut bien comprendre que parce qu’il a un clavier (ce qui est simplement génial), l’appareil est enorme !! son utilisation requiert donc de ne pas le sortir du fond d’une poche de blouson sans quoi c’est la cata. Ce qui veut dire utilisation de bluetouth et autre …
Coté lecteur MP3, pour ma part je suis deçu par le lecteur interne dont le mode aleatoire a l’air de reprendre les chanson toujours dans le meme ordre ce qui demande de la mettre en pause entre 2 usage. ce lecteur n’est pilotable que depuis le clavier ce qui demande d’ouvrir le clapé, déverrouille et activer le lecteur, ce qui n’est pas pratique alors que le bouton “decrocher” du casque pourrait très bien servir de play/pause. Par ailleurs le système ne gère qu’un casque, du coup il faut brancher débrancher le casque pour passer en mode oreillette bluetooth, c’est chiant, alors que si le bluetooth était prioritaire, ca resoudrait le probleme (hors c’est le casque qui est prioritaire) balo.. Bref en mp3 c’est bien mais pas top.

Coté Agenda … le system inclus est bien, avec le clavier c’est royal. Coté synchro je suis super deçu car seul Outlook et Notes sont supporté, pour ma part je n’ai ni l’un ni l’autre et suis donc coincé. Il n’y a même pas moyen de faire un export sous forme d’un fichier standard. Par aileurs, il me semble qu’un petit outil, même de pietre qualité pourrait être fourni par nokia, comme le fait Palm. Et ca franchement ca manque . il n’y a pas de cohérence entre les outils (contact, agenda…) c’est moyen.

Coté montre, je trouve que le contraste de l’heure est nul lorsque la veille est desactivé, du coup je suis obligé d’ouvrir l’appreil, par ailleurs il faut le sortir .. c’est moyen, mais franchement accessoire.

Ensuite, il existe la fonction SMS depuis le PC, autant le SMS avce le tel et le clavier sont vraiment bien, autant depuis le PC… et bien pour moi ca ne marche simplement pas. Un bug sans doute .. mais un bug génant. Il existe des tas de forums, même certains sur ceux du site de nokia qui abordent le problème ; j’ai pu constaté que nokia se contre fiche des problèmes de ses utilisateurs en ne participant pas aux sujets abordés, ils ne repondent pa snon plus aux demandes de support.. Vu le prix des appareil c’est honteux.

L’utilisation en temps que “clef USB” est plutot pas mal, supportant USB, Bluetooth, Irda, il sera toujours possible de transferer des fichiers. Par contre il faut etre patient, IRDA et Bluetooth sont plutot lent (normal), l’usb sera a retesté pour moi mais je dirai que je n’ai pas été convaincu non plus. Pratique mais pas ultime donc.

Suis-je au final satisfait de l’appareil ? je dirai que oui, il ne répond pas à tout ce que je souhaiterai mais bon, je vais faire avec. Je serai sans doute très heureux d’en changer dès que l’offre de téléphone avec clavier va s’etoffer car c’est bien là le plus qui permet de supporter tout le reste.
A si .. ya un truc insuportable !! quel est le con qui fabrique un téléphone de cette taille sans y ajouter un vibreur !! on est en 2007 quand même !! faites gaffe car certains site comme Bouygues indique vibreur … et bien NON NON et NON il n’y en a pas ! La solution : n’écoutez pas le vendeur de la Fnac : les oreillettes bluetooth avec vibreur ca existe ! (par contre c’est rare)
Pour ajouter quelques points que je n’ai pas commentés :
Les moins : une offre logicielle réduite et généralement payante, peu d’utilisateurs et donc peu de conseils utiles, le paramétrage très restreint de l’appareil et surtout de l’OS, la compatibilité Mac a l’air très moyenne, le lock qui vous oblige a taper un mot de passe… et si l’on met pas le lock manuel, le téléphone numérote tout seul !
Les plus : la posibilité de faire du ssh depuis le téléphone, l’ecran, le son, le mode call conf, l’autonomie …

Nokia 9300i sous Linux

Comment faire fonctionner ce téléphone sous Linux .. très bonne question ! voici mon expérience

Tout d’abord le connecter via usb (ou autre). Pour cela il faut installer les lib obex qui est le protocole de communication particulier utilisé par Nokia. Si une version antérieur à la 1.3 est deja installé sur votre systeme, je conseille de l’enlever.
Pour ce, j’ai récupéré les source de la version 1.3 sur Sourceforge (voir lien ci-contre). L’installation est classique :
./configure –prefix=/opt/usbobex –enable-apps
make && make install …

Le test se fait ensuite en lancant le programme /opt/usbobex/bin/obex_test -u en temps que root. Toutefois le résultat n’a pas été concluant et je n’ai eu aucune interface.

A ce moment, j’ai pu constaté que l’usb n’etait pas supporté lorque j’ai lancé la commande configure : “checking for USB… no” ; il semble que les librairies soient bien installées sur mon system mais pas de package de type devel nécessaire à la compilation; J’ai donc installé/compilé une nouvelle version de la libusb. Puis j’ai pu relancé la configuration et enfin compiler obex comme précédemment

Cette fois ca fonctionne :
./obex_test -u
Using USB transport, querying available interfaces Interface 0: Nokia Nokia 9300i SYNCML-SYNC-CLIENT-INIT
Interface 1: Nokia Nokia 9300i SYNCML-SYNC
Interface 2: Nokia Nokia 9300i PC Suite Services
Interface 3: Nokia Nokia 9300i SYNCML-DM
Use ‘./obex_test -u interface_number’ to run interactive OBEX test client

Au cas où il est aussi possible de vérifier la détection du téléphone au niveau noyau en utilisant la commande lsusb qui me retourne une ligne du type ; Bus 004 Device 015: ID 0421:0453 Nokia Mobile Phones.

Il faut ensuite installer obexftp pour pouvoir acceder au téléphone. La compilation se fait par : ./configure –prefix=/opt/usbobex OPENOBEX_CONFIG=/opt/usbobex/bin/openobex-config
Ne pas oublier d’installer python-devel en cas de probleme avec python.
Il est alors possible de se connecter au téléphone avec obexftp. Pour un test la ligne de commande est ./obexftp -u 2 -c D: -l pour lister le contenu de la carte flash par exemple. Attention, l’interface indiquée par l’option -u doit correspondre à celle de PC Suite.

L’outil ObexTool va permettre de naviguer plus simplement sur le téléphone. Son installation se fait simplement en décompressant l’archiche dans le répertoire /opt/usbobex. Le fichier etc/obexwrap.sh sera modifié pour que la ligne obexftp -t modem “$@” devienne : /opt/usbobex/bin/obexftp -u 2 “$@”
Dans etc/obextool.cfg il faudra commenter les lignes set ObexConfig(config,memstatus) 1 et activer set ObexConfig(config,memstatus) 0. Il faut faire de même pour le parametre filemove. Il m’a aussi fallu installé le package python Tablelist que j’ai trouvé ici ; en décompressant l’archive dans /usr/share/tcl

Support de cours d’architecture des processeurs

Ahhh, l’offshore !

L’Offshore est de plus en plus présent, avec ses tarifs alléchants et son coté exotique ; ceci est un fait ! Cependant, l’informatique n’est pas une industrie manufacturière et bien que certains entendent la délocaliser pour réaliser de substantielles économies, il ne semble pas évident que celles-ci soient aussi simplement réalisables.
En parallèle de cela la question de la formation en Europe se pose : nous formons des informaticiens à un métier presque exclusivement technique, métier qu’ils n’auront que peu le temps d’exercer pour basculer au plus vite dans des domaines fonctionnels aux antipodes de leur formation.

Qu’est-ce que l’Offshore aujourd’hui : c’est avant tout la délégation de tâches de réalisation de programmes informatiques (développement). Ces développements sont effectués en Asie (principalement en Inde) où le coût d’un informaticien à la journée tourne autour des 80 euros ; soit 5 à 10 fois moins que son homologue Européen. Mais voila, avec ces bas coûts viennent se greffer les milliers de raisons qui les justifies et qui viennent impacter très fortement le budget global d’un projet : distance, différence de langue, différence d’horaire, différence de façon de travailler, de culture .. et surtout un turn-over extra-ordinaire qui réduit à néant tous vos efforts de formations ou de partage de nouvelles méthodes de travail comme toutes capitalisations liée à la réalisation de projets successifs dans un même contexte. En effet, avec un salaire de quelques centaines d’euros par mois, pour 10 euros de plus vous partiriez n’importe où d’autant que l’on recrute à grand coup d’affiches 4×3 dans les rues de Bombay.
La main d’oeuvre Indienne est certes réputée dans les domaines de l’informatique, je ne vais pas remettre en cause leur compétence, toutefois un ingénieur indien a un BAC+3, ce qui dans le domaine de l’informatique et particulièrement dans celui de la programmation objet représente une grosse différence.
Bref, actuellement l’offshore n’est actuellement valable que pour des projets où la part de développement est suffisante pour que les bas coûts, impactés par l’augmentation de la complexité, restent rentables. De très gros projets donc.

Ma réflexion n’est pas vraiment de vous convaincre que l’offshore n’est pas rentable d’autant qu’il doit l’être puisque de plus en plus de monde s’y met. Il s’agit plutôt de se demander pourquoi nous ne sommes pas compétitifs en Europe alors que nous devrions avoir une productivité bien supérieure à celle de nos collègues indiens ?!?

L’informatique est une prestation intellectuelle, de ce que je sache, c’est encore là dessus que les pays développés sont encore compétitifs, pourquoi l’informatique serait différents des autres métiers ?
La particularité de l’informatique tien peut être de la différence qu’il y a entre le métier d’informaticien tel qu’il est enseigné et la réalité de la carrière qui suit les études. L’informatique, dans les domaines de la programmation, de l’exploitation, des réseaux est un métier technique, plutôt mal connu et qui demande un enseignement lui aussi technique, d’au moins 2 ans mais plus souvent de 3 à 5 ans maintenant. C’est une voie dans laquelle s’engage plutôt par hasard bon nombre de candidats. Cette formation me semble incontournable car l’informatique moderne repose sur de très nombreux concepts qu’il est nécessaire d’appréhender correctement pour être capable de s’adapter aux évolutions très rapides du métier : il est en effet possible d’apprendre en quelques mois un langage spécifique, mais l’excellence dans la programmation, l’adaptation à d’autres langages, l’optimisation sont des domaines nécessaires qui demandent de l’expérience. En informatique je dirai qu’il n’y a rien à apprendre mais tout à comprendre, par rapport à l’enseignement secondaire, c’est une toute nouvelle façon de penser qu’il faut apprendre : l’informatique c’est un légo dans lequel il faut imaginer l’emboîtement de briques algorithmiques, un puzzle et ceci est très loin du raisonnement mathématique et impossible à concevoir par simple apprentissage.
Bref, la formation technique est nécessaire, plutôt longue pour être productif et l’expérience joue un rôle prépondérant dans la productivité du programmeur.
C’est ce dernier point qui est primordial ! Un développeur ne deviendra productif que quand il maîtrisera le langage d’un part, mais surtout lorsqu’il aura mis en place les mécanismes cérébraux lui permettant de concevoir ce puzzle multi-dimensionnel (structure des données/algorithme/langage/modèle d’architecture/temps…). De part mon expérience, je dirai que ceci demande 2 à 3 ans de formations en informatique (soit un niveau dut ou ingénieur) et plutôt 3 ans pour les langages objets ; mais ce n’est toutefois qu’après 2 à 3 années de pratique en entreprise que le développeur sera vraiment productif à mon sens, sans pour autant atteindre un maximum (qui requiert sans doute 7 ou 8 ans d’expérience).
Le gain de productivité en informatique est colossal : entre un étudiant en première année classique et un développeur expérimenté le coefficient de productivité est de l’ordre d’un facteur 20 ; tout en considérant que le premier n’arrivera peut être jamais à une solution si la complexité est importante. Il reste d’un facteur proche de 10 pour un étudiants sortant de l’école et mon estimation pour un développeur avec deux ans d’expérience d’un facteur 2 à 3.

Pourquoi face à cela ne sommes nous pas compétitifs ? Selon moi, la carrière technique d’un informaticien ne dure pas plus de 2 à 3 ans et ce, à la sortie des études. En bref, l’informaticien quittera ses tâches de développements dès lors qu’il deviendra productif en la matière. La faute à quoi ? Simplement au système qui veut qu’un développeur soit au bas de l’échelle et qu’il n’ait comme perspective d’évolution salariale que l’unique choix de quitter son domaine d’expertise pour s’orienter vers des domaines plus fonctionnels pour lesquels il n’a jamais été formé et pour lesquels il ne trouvera pas forcement la même motivation que pour le développement.
J’ai bien du mal à expliquer les raisons de cela d’autant qu’il me semble qu’il s’agit là d’une aberration économique. Toutefois quelques facteurs me semblent expliquer cela :
Bien que les domaines fonctionnels ne requièrent que peu de connaissances techniques, un bagage informatique reste nécessaire dans la rédaction de cahiers des charges où le test. Par ailleurs la part du développement dans un projet ne représente que 25 à 50% du projets. Indiquant par là que pour 1 poste de développement, il est nécessaire d’avoir 3 personnes d’orientation fonctionnelle pour s’occuper du projet. Enfin, il faut reconnaître que l’orientation informatique pour beaucoup n’a sans doute pas été la bonne et que fuir sa composante technique est une chance. Le dernier point qui me vient à l’idée et que pour un non informaticien, la programmation est une chose inintéressante, incompréhensible, de là, quitter cette branche est une opportunité aux yeux d’un RH.

En conséquence de tout cela, l’état dépense beaucoup d’argent pour la formation technique d’informaticien durant 3 à 5 ans. Les entreprises n’utilisent ces compétences que durant les 2 à 3 ans qui suivent alors que “l’outil” n’est pas encore productif. N’est-ce pas du gâchis ?
En parallèle, les informaticiens que nous formons, lorsqu’ils entrent sur le marché du travail ne sont pas préparés à leur futur métier et doivent vivre une carrière qui ne correspond pas à leur projections.

Pour conclure sur ce sujet, je dirai que l’informatique va assez mal, nous avons le choix (actuel) d’arrêter son approche technique et de perdre alors une technique que nous maîtrisons sans aucun doute mieux que les pays émergeants ; la conséquence en sera la disparition de l’industrie informatique de création logicielle en Europe alors que comme nous le montre Microsoft c’est une des industries les plus rentable du monde, principalement intellectuelle et correspondant donc au modèle de croissance de notre société. Auquel cas la formation est à revoir totalement avec sans doute une approche généraliste ou commerciale avec option métier de l’informatique.
L’autre solution serait, me semble-t-il plus juste, de valoriser l’investissement de formation réalisé par l’état en valorisant la filière technique de l’informatique. En reconnaissant ce métier à sa juste valeur et en offrant des plans de carrière dans ce domaine. Comme je l’ai expliqué, le coût jour n’a aucun sens. Nous comparons le coût d’européens débutant vendu 3 fois leur salaire par des SSII à celui d’indiens plus expérimentés mais pas forcement plus productifs. Nous oublions fréquemment de considérer les coûts annexes de pilotage ou les retards que nous n’aurions pas eu en travaillant localement…

Enfin pour finir, je me pose toujours la question de cette spécificité de l’informatique : pour la construction de nos ponts, de nos immeubles, est-ce que les architectes Européens sont remplacés par des architectes Chinois à moindre coût ?!? Il ne me semble pas. Est-ce que cela viendrait à l’idée de quelqu’un d’arrêter la carrière d’un architecte juste à la fin de sa première réalisation ? Je ne pense pas, dans tous les autres métiers intellectuels, l’expérience est fortement valorisée. En informatique nous n’obtenons que le droit de basculer vers un métier qui n’est pas le notre, un métier meilleur pour nous parait-il !

La commande screen (gestionnaire de fenêtre en mode texte)

Imaginons que vous ayez un process texte qui tourne sur une machine accesisble uniquement par le reseau et que vous souhaitiez que ce process continue à s’exécuter bien que votre session ssh soit terminée. Imaginons, qui plus est, que ce qui se passe en console vous interresse et que vous souhaitiez donc par la suite (les jour suivant) pouvoir vous reconnecter à ce programme et consulter sa console… Et bien ceci est possible et même très simple en utilisant la commance screen

screen est un gestionnaire de fenêtre en mode texte (lol). Son utilisation est simple au travers d’un exemple :

  • Ouvrez une session ssh
  • Tapez screen
  • Lancer top dans ce terminal
  • Fermez la connexion ssh
  • Ouvrez de nouveau ssh
  • Reconnectez vous au terminal en lançant screen -R
  • Top est de retour !
  • Pour fermer definitivement la session CTRL+a k

Merveilleux non ?!?

Linux RAID1 soft, changement d’un disque

Lorsque l’on utilise une solution de sauvegarde, on est toujours inquite le jour où il faut mettre en oeuvre la restauration … c’est bien se qui m’est arrivé le jour où l’un de mes disques RAID1 à grillé et qu’il a fallu le changer puis restaurer le RAID1. Et bien en 1 mot (mais personne n’en doutait) le RAID1 soft sous linux ca marche nickel !

Détails de l’opération :

  • Retrait du disque defectueux et retour au fournisseur
  • Le système fonctionne parfaitement sur son second disque le temps que le disque en SAV revienne
  • Backup des données (on sait jamais)
  • Reinstallation du second disque dans la machine
  • Synchro du RAID1
  • Retour au mode normal

Bref super ! Pour ce qui est des quelques commandes magiques à utiliser :
sfdisk –dump /dev/sdx | sfdisk /dev/sdy Permet de cloner la table des partitions du disque x sur le disque y.
mdadm /dev/mdx -a /dev/sdy Permet d’ordonner la resynchronisation du disque que l’on vient d’ajouter en le remontant dans l’ensemble RAID1.

La progression de la reconsruction du raid peut être suivie en consultant /proc/mdstat