Le fonctionnement d’Ajax

(article écrit par un groupe d’étudiants d’IUT dans le cadre d’un projet)

Impossible de vous expliquer comment fonctionne Ajax si vous ne connaissez pas l’organisation du World Wide Web aussi appelé Web.
Les notions de client et de serveur sont élémentaires pour comprendre l’Internet.
Derrière l’entité serveur se cache tout simplement un disque dur contenant des données. Celles-ci peuvent être sous la forme de fichiers, d’applications ou de bases de données. Bien sûr, un serveur n’est pas forcément spécialisé et peut très bien regrouper toutes ces données. Un Client est en réalité un ordinateur relié au réseau comme celui que vous êtes en train d’utiliser. Les échanges entre ces deux entités diffèrent selon la technologie utilisée.

Tout d’abord, je vais essayer d’expliquer aux plus novices d’entre vous comment marche l’affichage d’une page web utilisant uniquement le HTML.
Si vous voulez davantage connaître l’HTML, je vous conseille de visiter cette page : http://www.ext.upmc.fr/urfist/html/html.htm.
Lorsque vous surfez sur la toile et que vous cliquez sur un lien, ou tapez une adresse, votre navigateur web (Internet Explorer ou Mozilla) envoie une requête au serveur. Le serveur étant toujours prêt à répondre aux demandes du client, il retourne au navigateur web du client une page HTML stockée sur son disque dur. C’est ensuite votre navigateur qui va interpréter et afficher la page.
Voici un petit schéma explicitant les quelques lignes ci-dessus:

Mais le web n’est pas composée que de pages statiques. En effet, avec le langage PHP les pages ont la possibilité d’être animées.Par exemple, avec un petit script PHP la page peut afficher la date et l’heure à laquelle elle a été affichée. Ici, les échanges entre serveur et client sont différents. Le processus est similaire, sauf que le serveur effectuera un traitement avant de renvoyer la page.

En effet, le serveur va devoir exécuter le script. Celui retournant la date et l’heure n’est pas gourmand en ressources système, mais certains peuvent pénaliser le serveur.Voici,un second schéma:

Un troisième langage permet de faire des pages dynamiques, il s’agit du JavaScript. Le traitement est différent car c’est du coté client que le script s’exécute. Cela permet de ne pas surcharger le serveur, et facilite ainsi sa tâche. Les traitements effectués coté client sont d’un ordre généralement différent de ceux effectués coté serveur. Le javascript est principalement utilisé pour des opération de rendu de l’affichage alors que les traitements serveur sont plus focalisés sur la gestion des données.

Cet article ne devait pas être sur le fonctionnement d’Ajax ? Si, bien sûr, mais pour comprendre son fonctionnement, il faut savoir comment les langages les plus courants opèrent puisque Ajax est en réalité un ensemble de technologie(s) et de langages.
Ajax est un mélange des deux précédents schémas : Lorsque le client télécharge une page, celle-ci intègre des composant Javascript (donc exécutés coté client) qui seront ensuite capables de requêter de nouvelles informations au serveur et se chargeront de les afficher dans le navigateur.
Les javascripts établissent ainsi une communication entre le client et le serveur par la création d’un contrôle ActiveX sous Internet Explorer et d’un XMLHttpRequest sur la plupart des autres navigateurs.
Le serveur communiquera avec le client en lui transmettant des texte souvent formatés à l’aide de XML. Le navigateur se chargera de l’interprétation et de l’affichage de ces données.

Avec l’Ajax, les échanges entre serveur et client ne nécessitent plus de raffraichissement complet de l’écran mais seulement de certaines zone de celui-ci. L’utilisateur aura donc un impression d’interactivité beaucoup plus grande. Les mises à jour de la page ont lieu régulièrement, à chaque fois que l’on est dans la situation où la requête est envoyée. Ce système est aussi plus économique pour le réseau et le serveur qui ne génèrent plus que des informations partielles (au risque de pooling près).

Mesures de performance d’un disque dur

Question du jour alors que j’envisage de remplacer ma machine par une version VIA EPIA equipé d’une compact flash en guise de disque dur… A quelle vitesse tourne mon disque actuel !

Voici donc quelques commandes utiles pour répondre à cette question:

  • hdparm -t /dev/hda donne la vitesse d’accès en lecture sur le disque, toutefois, cette commande est un maximum car les conditions choisies par hdparm sont particulières. Dans mon cas, je trouve 30MB/s
  • L’outil seek dont le source est ici permet lui de donner le plus mauvais cas, on multipliera le nombre de seek par 4 pour obtenir le nombre de KB/s. Dans mon cas, je trouve 220KB/s avec un temps d’accès de 32ms.
  • Avec hdparm -T /dev/hda il est possible de voir ce que donne une lecture dans le cache. pour ma part j’obtiens 206M/s

Les paramètres de hdparm sont un point primordial dans l’optimisation des accès disques. hdparm /dev/hdales résume:

  • multcount : indique combien de secteur sont rappatriés à chaque E/S
  • I/O support : indique si le mode d’accès est 16, 32 ou 32-async
  • unmaskint : indique si le noyau peut traiter d’autres interruption durant un accès disque
  • using_dma : indique si l’usage du DMA est activé.. primodial !

Un autre outil pour les tests d’I/O est bonnie, dans sa version plus récente Bonnie++. Cet outil permet de tester les I/O d’une machine unix en testant les accès par bloc, caractère par caractère, testant les relecture et le temps d’accès. Il semble que ce soit l’outil le plus complet. Avantage de cet outil : il n’utilise par directement le périphérique mais le répertoire courant, du coup il est possible de tester un montagne NFS par exemple.
Mes résultats sont les suivants:

  • Montage NFS (100Mb)
    • Mode char WR/RD: 9MBs / 7MBs
    • Mode block WR/RD: 9MBs / 7.5Mbs
    • Rewrite : 4MB/s
    • Seek : 130/s
    • File seq created /s : 80
    • File seq Read /s : 3791
    • File seq Deleted / s : 164
    • File rand created /s : 91
    • File rand Read /s : 5395
    • File rans Deleted / s : 132
  • Disque local:
    • Mode char WR/RD: 21MBs / 25MBs
    • Mode block WR/RD: 35MBs / 26Mbs
    • Rewrite : 13MB/s
    • Seek : 123/s
    • File seq created /s : 22144
    • File seq Deleted / s : 25867
    • File rand created /s : 22825
    • File rans Deleted / s : 22231

Accès à CVS dans un tunnel Ssh

Voici, le probleme du jour : accéder à un serveur CVS situé sur une machine n’offrant pas directement un accès ssh depuis internet. La solution fonctionne pour n’importe quel protocole.

  • Se connecter sur le serveur accessible en ssh depuis l’Internet
  • Lancez sur celui-ci un tunnel entre lui-même et le serveur offrant le service csv : ssh -a -e none -N -L 2401:localhost:2401 user@cvsServer
  • Lancez ensuite sur la machine sur laquelle vous souhaitez utiliser le service csv un autre tunnel: ssh -a -e none -N -L 2401:localhost:2401 user@sshServer
  • Maintenant il ne reste plus qu’à se logguer sur le service cvs : cvs -d:pserver:login@localhost:/home/cvs login

Explication d’une ligne Shell desctructrice

Une curiosité très efficace dans le plantage de systèmes… J’ai découvert ça il y a quelques jours, venant d’un de mes étudiants (ça fait plaisir ;o) ). il s’agit d’une petite ligne de commande shell particulièrement meurtrière et donc à ne surtout pas utiliser car elle plante immédiatement les systèmes sans ulimit… Et quand je dis immédiatement, c’est immédiatement : pas même le temps de bouger la souris pour fermer le terminal ou de taper un CTRL+C ni même le temps pour le système de tracer l’emploi de la commande.
Cette ligne a en plus la bonne idée d’être particulièrement esthétique…. bref j’adore ! Voici donc la bête :
:(){ : |:& };:
Joli non !!
Voyons un peu plus ce qu’il se passe derrière ces caractères: :() { … } correspond à la création d’une fonction. : | : & correspond à l’appel récursif de la-dite fonction en lançant 2 processus supplémentaires en tâche de fond. Enfin les derniers ; : sont l’appel de la fonction précédemment définie.
Que se passe-t-il alors ? des milliers de processus shell sont lancés sur le système jusqu’à ce que mort s’en suive…
La parade ? Il suffit de limiter le nombre de processus max d’un utilisateur une centaine pour éviter que le scheduler soit saturé et que le système plante.

Cette commande ne doit surtout jamais être utilisée sur une machine autre que votre machine personnelle … et c’est à vos risques et périls !

Locker son ecran sur Mac Os X (tiger)

Il me semble étrange de constater combien il est compliqué de locker son écran sous Mac OS X quand cette fonctionnalité est la première de toute démarche de sureté. Bref… heureusement une solution existe. Plusieurs d’ailleurs, référencées dans le lien ci-joint.
La méthode qui me semble la plus pratique consiste à lancer le “Trousseau d’accès” depuis “Applications/Utilitaires” puis de choisir les préférences, et dans l’onglet “général”, cocher la case “Afficher l’état dans la barre des menus”. Vous aurez alors, dans la barre des menu, en haut de l’écran un petit cadenas permettant de locker l’écran en deux clicks.

Utilisation de subversion

Subversion est un outil de gestion de sources ou plus généralement de gestion de configuration. Subversion est le successeur de cvs.
Son utilisation est à première vu similaire à celle de cvs mais avec quelques différences non anodines. Nous allons voir l’installation sur un environnement Opensuse.
Tout d’abord, il faut installer le rpm de subversion. Il faudra ensuite indiquer dans le fichier /etc/sysconfig/svnserve le répertoire où stocker le repository de subversion. C’est dans la variable SVNSERVE_OPTIONS que l’on indiquera le répertoire choisi. On enlèvera aussi l’option -R qui bloque l’accès en écriture
Il faut ensuite créér un utilisateur svn et un groupe svn. Ceci se fera en editant les fichiers passwd et group ou en utilisant les commandes useradd et groupadd

Ces premières étapes passées il faut créer le repository , pour cela, nous allons appeler la commande suivante : svnadmin create –fs-type fsfs repertoire_du_repository
Cette commande va créer un ensemble de répertoires dans repository. Nous allons commencer par editer deux des fichiers du repository:
/conf/svnserv.conf : nous allons dé-commenter les lignes suivantes:
[general]
anon-access = read
auth-access = write
password-db = passwd

Ensuite, nous allons modifier le fichier des mots de passe pour ajouter les utlisateurs nécessaires. ce fichier est conf/passwd:
[users]
# harry = harryssecret
# sally = sallyssecret
utilisateur = mot_de_passe

On vérifiera que l’utilisateur et le groupe propriétaire de tous les fichiers du repository soit bien svn:svn, sans quoi il sera impossible d’ecrire dedans par la suite.

Le serveur svn peut alors être démarré en utilisant le script fournit par suse: /etc/rc.d/svnserve restart

La création d’un projet dans le repository se fera par la commande suivante : svn import path svn://localhost/projet. Normalement, un mot de passe doit être demandé, il s’agit de celui précédemment saisi dans le fichier passwd.

Quelques commentaires :

  • Nous avons créé un repository à la norme fsfs, il s’agit de la façon dont sont stockées les données, ici sous forme de fichiers. Il existe aussi la possibilité d’utiliser un base de donnée berkeley, (option –fs-type bdb) mais d’après la documentation de svn, ce mode de fonctionnement est beaucoup moins avantageux.
  • Le repository peut être accédé de plusieurs façons, la première etant directement via le filesystem local (quand le repository est sur la même machine) ; par file://path/to/repo. Le second est l’utilisation de svnserv par svn://path/to /repo. Le troisieme svn+ssh://serveur/path/to/repo pour utiliser le protocole svn au travers d’un tunnel ssh et la dernière est http (ou https) par http://serveur/repo pour utiliser WebDav

Utilisation de MySql sur NFS

Pourquoi utiliser MySql sur un lien NFS alors que c’est franchement déconseillé ?!? Après tout là n’est pas vraiment la question car la doc de Mysql nous le déconseille fortement, par contre elle oublie de répondre à la vrai question : COMMENT ?

Car si l’on essaie de démarrer un MySql dont les base sont stockées sur un file-system monté on obtient l’erreur suivante : InnoDB: Unable to lock ./ibdata1, error: 13

Pour s’en sortir, il faut ajouter aux paramètre de NFS l’option nolock sous la forme mount … -o nolock … ou en l’ajoutant dans la liste des options de la fstab.

Maintenant pourquoi ?
Par exemple parce que l’on souhaite qu’une partie d’un file système d’une VM contenant les données ne soit pas en capsulé dans 3 couches de filesystem virtuel… en cas de crash… ça peut vous sauver la mise ; quand les perf ne sont pas la contrainte absolue et qu’en plus il ne s’agit que de l’utilisation d’un reseau virtuel au travers d’un bridge… c’est acceptable

OpenSuse 10.2 – bilan

Finalement, je ne suis pas déçu (du moins pour l’instant), l’installation sous Linux OpenSuse 10.2 s’est merveilleusement passée – tous les périphériques ont été détectés et configurés correctement. Seul petite peur au démarrage : des barrette de DDR2 non reconnues par la CM (marque LDLC), mais qui marchent très bien sur ma P5B-VM empêchaient la carte de démarrer… mais du style encéphalogramme plat … petite frayeur !

Passé ce point, mise à jour du BIOS … de base était livré un 0401, je cherche donc a mettre le 0608 à partir d’une clef USB (qu’il faut brancher avant de demarrer le PC)… Ca ne marche pas … La carte mère croyant que 0401 est plus récent que 0608 … bravo Asus … solution : passer par l’utilitaire de flashage DOS. Les versions suivantes n’ont pas ce problème.

La configuration du Raid Jmicron s’est plutot bien passée sur mes deux disques SATA et le nouveau disque ainsi créé a tout de suite été identifié sous Linux, j’ai pu créer mes partitions dessus. les performances semblent bien meilleures que ce que j’obtenais par raid-soft.
Le reste de l’installation de linux s’est déroulé sans accros : adaptateur réseau détecté, pas de soucis pour l’instant avec 4Gb…

En bref, après tous mes déboirs lié au chipset 965G, je suis plutot satisfait de la P5N-E et sont N650i.