Faire fonctionner OpenOffice sur NFSv3

Les versions récentes d’OpenOffice ne savent pas travailler correctement sur NFS3; au démarrage elles essaient de locker le fichier, ce qu’elle ne font pas correctement sur ce type de support. La solution la meilleure est de passer à NFS4 mais ceci n’est pas toujours le cas, comme par exemple lorsque vos fichiers sont sur un NAS un peu ancien comme c’est mon cas …
J’ai donc trouver cette solution qui consiste à désactiver le lock d’open Office en éditant le fichier /usr/bin/soffice (sur SLED 11) et en modifiant les lignes
# file locking now enabled by default
SAL_ENABLE_FILE_LOCKING=1
export SAL_ENABLE_FILE_LOCKING

Par
# file locking now enabled by default
#SAL_ENABLE_FILE_LOCKING=1
#export SAL_ENABLE_FILE_LOCKING

Bye Bye Canal

Coté service, à l’époque de la VOD à 3 euros le film à la demande, franchement … 30 à 40 euros par mois ca ne vaut plus le coup. Mais coté service c’est la catastrophe.

Je veux dire qu’il est totalement impossible de les joindre et le plus fou, c’est que même le numéro de leur service client est inexistant. Vous avez un problème technique, pas de numéro de téléphone, vous souhaitez vous désabonner pas mieux et pire encore, vous souhaiteriez vous abonner, toujours rien … Quand par chance vous trouvez un numéro sur un forum sur Internet vous avez un serveur vocal avec des choix qui ne correspondent pas et vous font tourner en boucle.

Je trouve cela totalement délirant …. ajoutez à celà que lorsque vous résiliez, les “revendeurs” se disent “non distributeurs” et refusent de reprendre votre matériel (ce qui veut dire, je veux bien ma com sur l’abonnement mais pas les cout afférents)

J’ai l’impression avec canal de rentrer dans l’aire du Buisness Process automatisé où la procédure d’abonnement automatique en ligne est la seule chose qui marche, on vous expédie un boite, on s’assure que vous êtes bien débité, et ensuite, vous n’existez plus, vous entrez dans un monde automatique, in-humain ou les robots ont le controle … ca semble délirant mais ca existe.

Il m’aura donc fallu 1h de recherche sur Internet et l’appel à 4 numéros pour en trouver un qui bien sur est saturé mais répond : 08050807600 …

Pour compléter cet article, je tiens à mentionner mon échange avec eux, après avoir trouvé le numéro … Alors qu’ils sont capable de me dirent à quelle date ils ont reçu mon décodeur (preuve qu’ils l’ont reçu et que leurs systèmes informatique détiennent cette information), il semble qu’ils refusent de rembourser la caution sans une seconde preuve de ma part comme le récépissé de la poste. Où, en d’autre terme, comment gagner des euros facilement en instaurant une procédure compliquée… au final … gardez votre décodeur et ne leur rendez pas, c’est plus simple et presque plus économique.

Test de performance du Zotak ION ITX C (Atom N230 @ 1.6GHz)

Reprenant les tests réalisés avec mon ancienne carte mère VIA, je vous livre les résultats issus de l’ATOM N230 – Zotak ION ITX C (CE). Le programme utilisé est toujours lmbench3.

En premier lieu voici les élément de noyau et mémoire cache.

   * athlon | kernel / freq / tlb page / cache line | 2.6.18 / 1513Mhz / 32 / 64o
   * epia... | kernel / freq / tlb page / cache line | 2.6.22 / 1781Mhz / 64 / 64o
   * atom   | kernel / freq / tlb page / cache line | 2.6.27 / 1600MHz / 16 / 128o
   * p4..... | kernel / freq / tlb page / cache line | 2.6.18 / 1700MHz / 55 / 128o

L’Atom est une solution économique et le cache est plutot minimaliste. C’est dommage puisqu’avant le prix c’est la chauffe qui est intéressante et ce ce point de vue le cache ne change pas grand chose, mais nous verrons si cela impacte les tests suivants. Le processeurs est par contre un 64 bits contrairement à  l’Epia C7 que je souhaite comparer.

Process, temps en microsecondes (le plus petit est le mieux) :

   * athlon | null call / null IO / open-close / slct TCP / fork / exec prog / sh prog | 0,3 / 0,47 / 4,67 / 35,5 / 205 / 1398 / 8236
   * epia... | null call / null IO / open-close / slct TCP / fork / exec prog / sh prog | 0,1 / 0,31 / 2,42 / 13.0 / 256 / 1173 / 7213
   * atom...| null call / null IO / open-close / slct TCP / fork / exec prog / sh prog | 0,2 / 0,42 / 6,58 / 6,53 / 329 / 1951 / 7232

Sur ces tests globalement l’atom est en dessous de l’epia mais au dessus de l’athlon ce qui en fait une machine correcte.

Calculs entiers (en nano secondes – le plus petit est le meilleur) :

   * athlon | calculs bits / addition / mult/ div / modulo | 0,69 / 0,02 / 2,83 / 28,9 / 28,2
   * epia... | calculs bits / addition / mult/ div / modulo | 0,56 / 0,02 / 0,61 / 29.0 / 30,1
   * atom...| calculs bits / addition / mult/ div / modulo | 0,63 / 0,41 / 0,31 / 39.5 / 38,8
   * p4..... | calculs bits / addition / mult/ div / modulo | 0,30 / 0,01 / 8,37 / 43,9 / 37,1

Un résultat très moyen sur le calcul entier, particulièrement sur les addition ; à  se demander s’il n’y a pas eu un soucis lors des tests. Les multiplication sont elles plutôt très bonnes par rapport aux autre machines. A noter que ces calculs n’étant pas 64b il est possible que l’on tombe sur une non optimisation.

Calculs flottant -float- ( en ns – le plus petit est le meilleur) :

   * athlon | calculs addition / mult/ div / bogo | 2,7 / 2,9 / 16,3 / 15,8
   * epia... | calculs addition / mult/ div / bogo | 3,9 / 4,2 / 40,8 / 51,4
   * atom...| calculs addition / mult/ div / bogo | 3,0 / 2,4 / 20,6 / 27,8
   * p4..... | calculs addition / mult/ div / bogo | 2,9 / 4,2 / 25,5 / 25,4

Grosse performance de l’unité de calcul en virgule flottante par rapport aux autres systemes

Calculs flottant -double- ( en ns – le plus petit est le meilleur) :

   * athlon | calculs addition / mult/ div / bogo | 2.72 / 2.74 / 47,5 / 15,6
   * epia... | calculs addition / mult/ div / bogo | 3,90 / 4,47 / 40,8 / 51,4
   * atom...| calculs addition / mult/ div / bogo | 3,0 / 3,11 / 38,8 / 46,6
   * p4..... | calculs addition / mult/ div / bogo | 2,90 / 4,20 / 25,5 / 25,4

Contrairement à  l’epia, l’atom calcule différemment en double et float ; il en résulte des performances similaire dans ce mode de calcul.

Latence des communications ( en microseconde – le plus petit est le mieux) :

   * athlon | context switch / AF UNIX / UDP / RPC-UDP / TCP / RCP-TCP / TCP-CON | 2,18 / 11,6 / 18,0 / 35,1 / 59,0 / 43,2 / 89
   * epia... | context switch / AF UNIX / UDP / RPC-UDP / TCP / RCP-TCP / TCP-CON | 0,90 / 8,55 / 10,7 / 16,5 / 13,2 / 20,1 / 48
   * atom...| context switch / AF UNIX / UDP / RPC-UDP / TCP / RCP-TCP / TCP-CON | 5,30 / 19,2 / 39 / 54,8 / 59,6 / 20,1 / 125

Comme vu dans la première partie du test, l’atom n’est pas très performant pour tout ce qui touche au système. Ce point peut aussi être lié au noyau ; ici non optimisé pour ce cpu.

Débit avec la mémoire ( en MB/s – le plus grand est le mieux) :

   * athlon | Mmap reread / bcopy libc / bcopy manuel / mem read / mem write | 554 / 240 / 278 / 617 / 385
   * epia... | Mmap reread / bcopy libc / bcopy manuel / mem read / mem write | 601 / 408 / 406 / 565 / 980
   * atom...| Mmap reread / bcopy libc / bcopy manuel / mem read / mem write | - / - / 990 / 3098 / 1142

Une bonne nouvelle qui aide à  comprendre pourquoi dans don usage le systeme Atom semble mieux fonctionner que le VIA, les accès mémoire sont beaucoup plus rapides ; les même barettes mémoire sont utilisées c’est donc sans doute l’architecture qui est ici à  l’épreuve.

Latence mémoire ( en ns – le plus petit est le mieux ) :

   * athlon | cache L1 / cache L2 / Main memory / random | 2.04 / 13.8 / 174 / 422
   * epia... | cache L1 / cache L2 / Main memory / random | 3.36 / 16.2 / 080 / 320
   * atom...| cache L1 / cache L2 / Main memory / random | 1.89 / 10.2 / 035 / 288
   * p4..... | cache L1 / cache L2 / Main memory / random | 1.21 / 29.2 / 151 / 284

Un cache plus performant sur l’atom, un acces mémoire lui aussi meilleurs conforte les informations précédentes.

En résumé, l’atom est une machine un peu moins performante que le via C7 en performance de calcul entier et sans doute dans l’exécution de code système. La raison est sans doute liée à  une fréquence de fonctionnement moins élevée (environ 10%) et sans doute une architecture plus light du processeur. L’unité de calcul en virgule flottante tient très bien la route par contre et surtout l’accès mémoire est particulièrement bon. Ce dernier point est fondamental puisque d’un point de vu “utilisateur” cette nouvelle solution est beaucoup plus agréable à  utiliser : vidéo plus fluides par exemple.

Et le silence fut !

Ca y est, le silence est parmi nous ! enfin son esprit zen envahit mon bureau … quel bonheur d’appuyer sur le bouton power et que rien ne se passe, enfin si, que l’écran, le système démarre mais rien, pas un bruit, pas un parasite, pas même un sifflement, le pied, ce que je cherchai à  obtenir est enfin là  !

Vous l’avez compris, je suis content de ma nouvelle acquisition qui se compose d’une carte mère Zotak ION ITX C (CE). Cette carte est basée sur un processeur ATOM N230 à  1.6GHz, équipée d’un gros radiateur mais sans le moindre ventilateur. La carte est en outre fournie avec une alimentation externe (adaptateur type portable) ce qui permet d’avoir un ensemble peu onéreux. Le stockage de masse est assuré par un adaptateur CF – SATA puisque la carte mère ne propose que 3 Sata comme extensions de ce type. Le tout est monté dans un boitier adapté au mini-itx sur lequel j’ai éliminé alimentation fournie et ventilateur. Le boitier de marque smart teck est très sympa, il laisse la place à  un lecteur DVD 5″1/4 et un disque 3’1/2 ; je dirai bien qu’un emplacement 2″1/2 manque, mais ce serait trop en demander et le lecteur CF/sata ne vibrant pas il est tout à  fait possible de le fixer sur l’emplacement 3’1/2. Le montage aura pris quelques minutes. Le temps ensuite d’installer un système (SLED 11) avant de vous livrer quelques résultats de test de cet ensemble. Je peux d’ores et déjà  vous annoncer un consommation électrique de l’ordre de 30 à  50W selon l’usage ce qui est équivalent à  mon système précédent basé sur un via SN 18000.

Bilan après 18 mois

Voila maintenant 18 mois que la machine tourne et je conclurai en disant que l’expérience est plutôt décevante ; pas totalement, mais disons que mes attentes ne sont pas atteintes et je vais vous détailler ceci … mais avant tout, sachez que tout n’est pas finit puisque je ne vais pas tarder à  recevoir une carte vraiment silencieuse … à  suivre !

Vous avez sans doute lu au travers de ce blog les difficultés que j’ai pu rencontrer lors de l’installation de la carte via sn 18000 et entre autre vu toutes les manipulations à  faire autour de la compilation du noyau. Mettant cela sur le compte de la jeunesse de la carte par rapport au noyau linux retenu, j’esperai 18 mois plus tard pouvoir reinstaller une nouvelle version de linux sans rencontrer tous ces encombres… il n’en est rien et à  l’heure actuelle, les sensors ne sont pas detectés, la carte compact flash est en bas débit … Bref, tout serait à  refaire. Je note tout de même un bon support du chip graphique, le lecteur graveur sata qui fonctionne et l’usb qui me semble maintenant opérationnel, mais bref, sur le fond ce n’est toujours pas vraiment supporté alors que les workaround sont connus (voir ce site) et que via se prétend supporter de Linux (viaarena) … Voila pour les plaintes coté softs.

Coté Firmware, je note que le nouveau bios permet de fixer la vitesse des ventilateur, ce qui me permet maintenant, sans changer le noyau de baisser cette vitesse à  quelque chose de raisonnable et pas trop bruyant. Mais ca tourne toujours et ca me gene !

Coté Hardware, je suis extrêmement déçu par le fonctionnement à  1.8G ou 700MHz alors que la carte existe en version 1GHz fanless ; 700MHz est clairement insuffisant. Par ailleurs, la performance 1.8Ghz n’est pas folichonne dans l’usage quotidien au regard de la fréquence (mais ca reste honorablement utilisable pour de la bureautique et du web sans trop de flash). Le ventillateur est beaucoup trop petit et de ce fait beaucoup trop bruyant, même si il est possible de fixer un ventillo plus gros comme vu sur le site, ce restera toujours un ventilo petit avec une attache émetrice de vibration, là  encore, l’usage noize-less est franchement limite. Autre point désagréable : la connectique USB 2.5mm non fournie et difficile à  trouver qui vous prive des ports usb en front-pannel (ce qui ne me genait pas lorsque l’usb ne fonctionnait pas, mais qui maintenant me trouble plus).

Pour ces raisons, j’ai décidé, après 18 moi d’utilisation quotidienne, de changer la solution pour me baser sur une carte à  base d’ATOM – nvidia – ION à  1.6GHz mono-core. J’ai eu l’occasion de tester un bi-core à  1.3Ghz qui n’était pas mal, donc à  voir pour cette solution qui me semble acceptable et qui, surtout, est une solution avec bloc alim + carte mère sans le moindre ventilateur ! Donc cette fois, le zero dB est garanti … reste à  voir la compatibilité Linux et la performance … Vous l’imaginez, tout ceci sera dans les colonnes de ce blog dans les semaines à  venir ! A bientot pour de nouvelles aventures fan-less avec peut être une petite surprise à  la clef !

La fin des GPUs

Document très intéressant sur la fin programmé des cartes vidéo accélératrices 3d au profit des processeurs mutli-coeurs.
Le raisonnement se tient bien, implacable, de la part de spécialistes de la questions.
Finalement, comme toujours, une période de spécialisation précède une période de généralisation, jusqu’au prochain plafonnement ; et ainsi de suite.
Au client / serveur, suit la bureautique puis le cloud computing … C’est toujours la même histoire.

Click to access TimHPG2009.pdf

Création de disque cryptés sous linux

Il semble que la methode losetup avec loop_fish2 soit désuée… Voici la nouvelle methode semble-t-il plus actuelle:
1 – creer un fichier servant de disque avec des données aléatoire svp !
dd if=/dev/urandom of=./monFichier bs=1M count=10 (pour 10 Mo)

2 – initialiser le disque :
losetup /dev/loop0 ./monFichier
cryptsetup luksFormat /dev/loop0
là on entre la clef de cryptage

3 – formater le disque:
cryptsetup luksOpen /dev/loop0 myDevice
mkfs.ext2 /dev/mapper/myDevice

4 – monter le disque :
mount /dev/mapper/myDevice /mnt

Monter une partition existante:
losetup /dev/loop0 ./monFichier
cryptsetup luksOpen /dev/loop0 myDevice
mount /dev/mapper/myDevice /mnt

Demonter tout ca propremment
umount /mnt
cryptsetup luksClose /dev/mapper/myDevice
losetup -d /dev/loop0

Mp3, solutions légales et droit de copie privée

Désireux d’acheter de la musique en ligne, je regarde en ce moment l’offre proposé avec un oeil particulier, celui d’une personne désirant écouter sa musique sur ses ordinateurs, son téléphone portable et son iPod, bref, un peu comme tout le monde, la particularité en plus d’être une utilisateur de Linux, si bien que je suis à la recherche d’une offre sans DRM me permettant de profiter de mon achat sur l’ensemble des moyens à ma porté.

Heureusement, cette solution existe et entre autre iTunes offre une version “plus” sans DRM, mais je découvre aussi que cette offre plus est 30 centimes plus cher par titre … J’aimerai que l’on m’explique pour quelle raison je paie une taxe sur la copie privée sur l’ensemble des mes équipements électroniques si l’on me demande encore une taxe supplémentaire de 30 centimes par titre  pour me permettre l’exercice de ce droit.

Le monde est fou ! Dois-je aller à la fnac, acheter un CD à un prix normal puis le descendre en mp3 ? A moins que l’on prefere que je le télécharge sur une offre illégale mais, elle, adaptée au marché …