meebo.com, vive Ajax !

Le site www.meebo.com permet en effet de se connecter aux messageries instantanées classiques (MSN, ICQ, JABBER …) depuis un navigateur web, sans aucune installation sur le poste ni applet ! Du coup le système franchi très simplement les firewall et autre proxy, même les plus récalcitrants ! Une révolution !

Meebo utilise un “client” Ajax permettant d’avoir le confort d’un client lourd au sein d’une page web avec des flux réseaux restreints. Bref un outil vraiment pratique. a visiter absolument.

Un client AIM en Ajax !

Le site www.meebo.com propose la connexion aux différents clients de messageries instantanées, que ce soit MSN, ICQ, Jabber, GTalk ou Yahoo ! Messenger. Ce site utilise une technologie Ajax pour l’affichage du client. Le résultat est aussi convivial que le clients lourds, les soucis de proxy / firewall en moins.

La technologie Ajax se prête particulièrement bien à la réalisation d’un client léger/riche de messagerie instantanée, on pourrait même presque dire que cette technologie permet la réalisation d’une telle application. Le fonctionnement asynchrone de la messagerie instantanée nécessite en effet une communication constante avec le serveur pour la réception de message dans un usage web. Avant l’arrivée d’Ajax, ce rafraichissement nécessitait le réaffichage complet de la page ou des manipulations de frame un peu complexe, si bien que ce type d’application n’existait qu’à titre expérimental.

Ajax apporte une solution en permettant de ne rafraichir que les messages instantanés et non la totalité de la page. Cette nouvelle fonctionnalité permet de restreindre au stricte nécessaire les échanges entre le client et le serveur mais permet aussi de ne raffraichir que les communications ayant évolué. Le résultat est une fluidité de l’application parfaite et l’illusion de l’utilisation du client lourd traditionnel.

Outre ce mode de communication, l’application de meebo.com profite de tous les attrait d’Ajax en proposant le déplacement des éléments applicatif au sein de la fenêtre de navigation par exemple. Bref, on se croirait dans un vrai client de messagerie. Sauf que là : pas besoin d’installation, pas besoin d’autorisations particulières sur le firewall ou le proxy : tous les échanges se font en http.

Pour ma part, je leur tire mon chapeaux !

Procés et piratage du musique

14 800 : c’est le nombre de procès en piratage que le RIAA a intenté à des particuliers durant les deux dernières années. Le RIAA est l’association américaine des marchands vivant légitimement du travail des artistes. Mais les mélomanes (les faux, ceux qui écoutent, pas ceux qui vendent) se laissent de moins en moins faire et n’acceptent plus les « accords à l’amiable » pourtant équitables consistant à faire payer pour l’exemple des fillettes de 14 ans et des grands-pères de 70. Aujourd’hui, explique le National Law Journal, il n’est pas rare que les poursuivis contre-attaquent et accusent le RIAA pour procès non fondé et abus de pouvoir. En Europe, les homologues de ces vendeurs de produits dérivés de la création musicale, que l’on désigne sous le nom générique de « major »*, tentent, souvent avec bonheur, de convaincre les élus de faire passer des lois leur assurant une rente de situation. Bien maigre rente, doit-on dire, car les impôts sur les CD vierges, les DVD, les lecteurs MP3 etc ne se comptent parfois qu’en centimes d’euro. Un symbole, une misère quoi. Et ce n’est pas ça qui parviendra à combler les dépenses faramineuses qu’occasionnent les coûteuses enquêtes montrant combien les « jeunes n’achètent plus de CD » et considérant le « piratage sur Internet comme un moyen pratique d’écouter de la musique ». Il faut absolument éviter le retour aux périodes sombres de l’histoire, quand personne n’achetait le dernier CD de MM J.S. Bach, W.A. Mozart ou L.V. Beethoven. Mais à l’époque, la police était laxiste, et l’on passait n’importe quoi dans les malles-postes. Y compris des partitions. C’est en ce temps là que l’on aurait dû sévir. En imposant une taxe de 3 Deniers sur les outils de reproduction : plume d’oie, cendre, noir de fumée…

Rappelons également qu’il existe de nos jours, dans chaque ville, des médiathèques auprès desquelles il est possible de récupérer des CD musicaux sans avoir à débourser un centime… tarifs d’inscription non compris. Cet insupportable vecteur de piratage, cette scandaleuse habitude qui conforte les auditeurs dans une attitude d’irrespect financier devrait être combattue avec la dernière énergie. Les bibliothèques également, qui offrent à des lecteurs avides le contenu d’ouvrages pour lesquels ils ne versent pas même une roupie. L’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, on devrait en faire un jour de fête nationale. Et puis tous ces gens qui sifflotent dans la rue et diffusent des musiques sans payer de droit à la Sacem… A bien y regarder même, la taxe « anticopie » intégrée à l’abonnement Internet se justifie également. Car il ne faudrait pas oublier qu’originellement, Internet n’était qu’une immense bibliothèque d’Universitaires et étudiants, qui voyaient par là un moyen pratique d’échange d’idées et d’ouvrages. Gratuitement, bien entendu, si le lecteur peut nous pardonner l’usage de ce mot excessivement indécent. Fort heureusement, cette dangereuse orientation, que l’on pourrait qualifier de cryptocommuniste, a été récupérée à temps et remise dans le droit chemin du profit, de l’efficacité et de l’économie de marché. Et s’il n’existe conceptuellement aucune différence entre une bibliothèque et Internet, il ne doit pas, non plus, exister de différence de « paradigme de facturation » entre ces deux genres de structures. Après tout, l’OCDE nous a bien assuré que le début du XXIeme siècle serait placé sous le signe du développement de la vente de services. Et une bibliothèque, si c’est pas du service à l’état brut…

KDM et dual screen

Petit problème que j’ai pu rencontrer lors d’une utilisation de dual-screen : KDM demarre sur le premier écran qui n’est pas toujours celui que l’on souhaite utilisé par défaut.
Pour modifier celà il existe une option qui peut être ajoutée dans le fichier kdmrc (/etc/opt/kde3/share/config/kdm/kdmrc sur suse) :
Dans la section [X-*-Greeter], ajouter la ligne GreeterScreen=1 par exemple pour que celui-ci soit affiché sur l’ecran n°1 …

Test de Opensuse GNU/Linux 10.0

En avant propos, je tiens à dire que je suis un utilisateur convaincu et ravi de Suse depuis 4 ans environ et de puis la Suse 8. Je ne suis pas un fan de la dernière option de la dernière version du dernier soft qui vient de sortir, mais je demande plutot à mes systèmes d’être stable, de tourner 24/24 et de me fournir les outils nécessaire à mon utilisation : development web/java/vhdl/c/c++, bureautique de base et internet. Voila pour le cadre de façon général. Coté existant en place j’ai actuellement 2 serveurs en suse 9.0 + 1 serveur et 1 poste de travail en suse 9.2. A l’occasion d’un crash, dont vert de honte, je vous tairai la cause, je suis passé en Suse 10 ; j’en profite pour livrer mes premières impressions :

Comme a l’habitude, je n’aime pas bien utiliser les distributions sur CD :

  • Parce que changer les cd c’est chiant
  • Parce que ca coute
  • Parce que donner 1.5 euro aux auteurs compositeurs pour graver une distribution Linux me désole
  • Parce que de toute façon les cd ne servent qu’une dizaine de fois grand max, avant d’etre obsoletes

Bref, je décide d’installer une version en réseau et fais donc comme d’habitude un mirroir de l’instal live en local pour une installation future. Là, je dois dire que j’ai rencontré ma première déception, lorsque je me suis rendu compte que je venais de télépcharger 30Go incluant les version 32bits, 64 bits, ppc … + les sources. Suse m’a habitué à mieux organiser ses répertoire pour eviter celà ! La synchronisation, une fois ménage fait avec le mirroir n’est donc pas vraiment évidente avec une ligne d’exclusion dans le wget plutot gigantesque. Mais finalement s’est fait. Je grave le cd de boot et démarre l’install.

Installation réseau de le suse 10.0

Tout commence bien, jusqu’à ce que … l’installation propose un partitionnement par défaut assez interressant puisqu’il a m’a directement proposé de formater l’espace disque contenant la source de donnée … original ! Ceci étant dit, la proposition par défaut n’etant que rarement interressant, c’est juste une bonne blague qui m’aura fait sourir. Là ou j’ai moins rigolé c’est lorsque l’install a planté à cause de paramètres incohérents dans mon partitionnement, relatif à l’usage de Raid1. Car, bien sure, je venait de passer 30 minutes à faire ma sélection de packages. J’ai ensuite beaucoup moins rigolé lorsque ce même temps passé a de nouveau été perdu alors qu’en plein milieu de l’installation le disque contenant les données s’est auto-démonté … opération mystérieuse et désastreuse.

Installation CD de la Suse 10.0

Après avoir passé pas mal de temps sur de nouveau essais, j’ai dû me résoudre a passer sur une install CD. J’ai donc téléchargé et gravé les 3 premiers espérant que cela suffise. j’ai ensuite choisi une installation par défaut et j’ai une nouvelle fois été trés déçu de constater qu’il me fallait graver le cd4 pour 50 Mo et le CD 5 pour 2Mo … n’aurait-il pas été possible de mettre ces 52 Mo sur le CD 2 ou 3 alors que ceux-ci ne sont pas par défaut utilisés à 100% pour une install standard ?!?
Bref, l’installation se passe bien, mon système boote, je suis heureux .. mais jusqu’à ce que …

Les moins de la suse 10.0

Outre l’installation désastreuse, je ne suis pas satisfait par certains points :
Le dual head d’abord : avec les Suse 9.0 et 9.2, l’installation s’est passée sans problème, mes deux écrans etaient configurés de façon indépendante et leur résolution différait sans problème. Lors de l’installation, la configuration proposée par défaut n’a tout d’abord pas permie de démarrer X-Windows. Une fois reconfigurée, je suis maintenant contraint d’avoir un écran dans sa résolution normale : 1280×1024 et un second écran en virtual screen 1024×1024 car ne supportant pas de fréquence plus élevée. La configuration de Xorg ne me permettant pas de modifier cela. Outre ce problème, l’ecran primaire n’est pas mon écran principal … du coup il a été nécessaire de modifié les paramètres de kdm (GreeterScreen) pour ne pas être obligé d’alumer les deux écrans pour se logguer. Je vous ennuie avec mes cas particuliers perso mais ce que je trouve domage c’est qu’il s’agisse d’une forte régression par rapport à ce qu’apportait la version 9.2.

Second point négatif : les outils Java ne sont pas distribués dans la version de base, il est necessaire de les télépcharger à part, l’opération n’est pas très compliquée mais elle n’est pas non plus facile pour tout le monde et de fait, il n’y a pas de JRE de base ; domage pour la consultation sur Internet.

Ensuite, la Suse 10 n’est pas non plus livrée avec les outils nécessaire à la lecture de MP3 (ni de divx mais là je suis habitué). La raison est totalement louable, distribuer un player de MP3 sous GPL revient à violer un breuvet logiciel (ce qui met bien en évidence le risque pour l’open source à la généralisation des breuvet logiciel) toutefois, en Europe ces breuvet ne sont heureusement pas applicable et une version Europe avec MP3 aurait évité une fastidieuse étape de recompilation des outils livrés. La version 9.2 (et 9.0) intégrait sans aucun scrupule les librairies adéquates.

Pour l’instant j’en suis là, et j’espere que ce sera tout

Les plus de la suse 10.0

Bien sure il n’y a pas que du moins et pour preuve la distrib est toujours installé sur mon poste. Le mieux se résume tout simplement à des nouvelles versions des logiciels habituels, OpenOffice 2, noyau 2.6.13, Kde 3.4… Ca a l’air stable et les performances sont correctes mais ceci est subjectif.

En Bref

Suse m’a habitué a des version xx.0 toujours un peu moins bonnes que les xx.1, xx.2 ou xx.3. mon conseil est donc plutot d’attendre la version suivante pour une migration plannifiée mais si c’est forcé, la 10.0 fera l’affaire ; plutot à partir de cd a moins que vous ayez plus de chance que moi. Attention aux utilisateurs de dual-screen et mp3. Mais en tout cas, je reste fidèle (pour cette fois).

Pour mettre a jour votre suse avec les package (non officiel) répondant à vos besoins multimédia, voir le lien “Custom” ci-contre …

Débits résaux sans fils

Tout ça pour se rappeler que les débits du sans fil sont à ce jour :

  • GSM : 9.6 KBit/s
  • GPRS : 56 KBit/s
  • EDGE : 100 à 200 KBits/s
  • UMTS : 384 KBits/s
  • EV-DO : 400 à 700 KBit/s
  • HSDPA : 1 à 4 MBit/s
  • WIFI : 11 à 54 Mbit/s
  • WIMAX : 35 à 50 Mbits

Sécurité des répertoires cache de navigateurs

Recemment, en me baladant sur un système utilisé par de nombreux utilisateurs, j’ai pu me rendre compte que certains softs créent leur répertoires avec par défaut des droits plutot dangereux … autorisant n’importe qui a en lire leur contenu. Ceci est d’autant plus idiot que nul n’a besoin de consulter ce répertoire purement applicatif !

Dans le présent cas, je me suis surtout penché sur mozilla, qui peut contenir des informations personnelles très pertinentes retraçant tous vos faits et gestes sur Internet ! Toutes les versions ne semblent pas se comporter de la même manière quant aux droits donnés au réprtoire .mozilla mais sur certaines, les droits RX sont bien donnés à tous. Dans ce cas, et pour peut que l’on puisse au moins traverser le répertoire home de l’utilisateur, il est simple de consulter son historique et la liste de ses cookies, informations qui peuvent être trés parlantes…

Il est donc à mon avis important de bien veilleer aux droits par défaut de certaines applications !!

Je vous livre un petit script d’analyse permettant de mettre en evidence ce problème éventuel : #!/bin/sh
liste=`ls -l /home/ | tr -s ” ” | cut -b 10- | grep ^x | cut -d ” ” -f 8 |column`
for user in $liste
do
file=”/home/$user/.mozilla/default”
if [ -d $file ] && [ -r $file ]; then
histo=`find $file -name “history.dat” 2> /dev/null`
cookie=`find $file -name “cookies.txt” 2> /dev/null`
echo $user :
if [ $histo != “” ] && [ -n $histo ] ; then
cat $histo | grep “=http://” | sed -e “s/=http://([^)]*)).*/1/”
fi
if [ $cookie != “” ] && [ -f $cookie ] ; then
cat $cookie | cut -f 1 | grep -v “^#”
fi
fi
done

Configuration MRTG, création de mesures

MRTG, le célèbre outil de monitoring réseau peut être utilisé pour suivre n’importe quel indicateur système pour peu qu’on lui fournisse les bonnes données… voici un exemple avec un monitoring de la mémoire utilisée :

Tout d’abord pour trouver la mémoire totale et la mémoire utilisée, il nous faut écrire un petit script basé sur la commande free -m. Ce script extrait la mémoire totale et la mémoire utilisée, soit la mémoire totale – mémoire libre – mémoire cache :

#!/bin/bash
MemTotal=`free -m | head -2 | tail -1 | tr -s ” ” | cut -d ” ” -f 2`
MemUse=`free -m | head -3 | tail -1 | tr -s ” ” | cut -d “:” -f 2 | cut -d ” ” -f 2`
echo $MemUse
echo $MemTotal
echo “0 day(s)”

Il se termine par l’affichage des deux valeurs sur la sortie standard suivi d’un temps d’uptime de 0 jour par défaut. Ce format de sortie est celui attendu par MRTG.
La première ligne indique la valeur à utiliser pour la ligne de graphique bleue ; la seconde est utilisée pour tracée l’air de graphique verte.

Pour terminer, il faut paramétrer MRTG et donc modifier mrtg.conf en ajoutant une entrée comme suit :

Target[linux_mem]: `../bin/memory`
Title[linux_mem]: MEMORY LOAD
PageTop[linux_mem]: Memory LOAD Mo
WithPeak[linux_mem]: dwmy
Unscaled[linux_mem]: ymwd
ShortLegend[linux_mem]: Mo
MaxBytes[linux_mem]: 1024
YLegend[linux_mem]: Stat Memoire
LegendI[linux_mem]: Memoire utilisee:
LegendO[linux_mem]: Memoire totale:
Legend1[linux_mem]: Memoire utilises en Ko
Legend2[linux_mem]: Memoire total en Ko
Legend3[linux_mem]: Pic de mémoire utilisée
Legend4[linux_mem]: Pic de mémoire totale
Options[linux_mem]: growright, integer, nopercent, gauge

La première ligne contient le chemin absolue vers la commande à lancer pour obtenir les données du graphique.