Au client / serveur, suit la bureautique puis le cloud computing … C’est toujours la même histoire.
La fin des GPUs
Au client / serveur, suit la bureautique puis le cloud computing … C’est toujours la même histoire.
Désireux d’acheter de la musique en ligne, je regarde en ce moment l’offre proposé avec un oeil particulier, celui d’une personne désirant écouter sa musique sur ses ordinateurs, son téléphone portable et son iPod, bref, un peu comme tout le monde, la particularité en plus d’être une utilisateur de Linux, si bien que je suis à la recherche d’une offre sans DRM me permettant de profiter de mon achat sur l’ensemble des moyens à ma porté.
Heureusement, cette solution existe et entre autre iTunes offre une version “plus” sans DRM, mais je découvre aussi que cette offre plus est 30 centimes plus cher par titre … J’aimerai que l’on m’explique pour quelle raison je paie une taxe sur la copie privée sur l’ensemble des mes équipements électroniques si l’on me demande encore une taxe supplémentaire de 30 centimes par titre pour me permettre l’exercice de ce droit.
Le monde est fou ! Dois-je aller à la fnac, acheter un CD à un prix normal puis le descendre en mp3 ? A moins que l’on prefere que je le télécharge sur une offre illégale mais, elle, adaptée au marché …
Le FDN ( French Data Network) est une association lois 1901 dont une des mission est de fournir à ses adhérents un accès à l’Internet par l’ADSL par exemple. C’est donc un FAI (Fournisseur d’Acces Internet) tout comme Orange, Neuf, Free … A la seul difference qu’il s’agit d’un opérateur opérant une centaine de lignes (ou quelque chose de cet ordre). Cette association remonte aux débuts de l’Internet (1992) et jusqu’en 2009 tout allait bien.
Hors, peu après leur prise de position contre l’HADOPI, cette association se voit retirer ses accès au réseau par résilation du contract qu’ils ont avec Neuf/Cegetel/SFR/Vivendi. Simple conhincidence ou actes en relations, la réponse est trouble mais ressemble à l’affaire Bourreau-Guggenheim (TF1).
Benjamin Bayart, président de la FDN repond à une interview de ecrans.fr où il dénonce ce qu’ils subissent et ce qui devrait chez nous susciter de nombreuses questions… L’article est ici : http://www.ecrans.fr/Benjamin-Bayart-1-2-Non-seulement,7733.html
La vie d’Unix a depuis longtemps été tourmentée, ce système d’exploitation a d’abord été propriétaire d’AT&T puis il est devenu un bien public offert à des universités pour ensuite se développer dans une sphère privée au sein de multiples entreprises comme Novell, IBM, HP, SGI… et SCO. Novell en devient tout d’abord propriétaire, puis il la cède à SCO et enfin Caldera qui deviendra propriété de SCO en 2002. Au final la propriété intellectuelle de ce système est devenue plutot trouble. Actuellement 3 entreprises proclame cette propriété ou tout du moins une partie : IBM, Novell, Sun et SCO.
Les deux premières font actuellement une grosse partie de leur chiffre là dessus, que ce soit avec AIX ou Linux pour IBM et Linux au travers de ses distributions OpenSuse et SLES (Suse Linux Enterprise Server) pour Novell. SCO quand à elle est une société en limite de liquidation qui n’a su s’adapter/profiter des évolutions du marché informatique. Depuis quelques années SCO mise donc sur sa potentielle propriété d’UNIX pour renaitre de ses cendres en obtenant soit de la part des IBM / Novell quelques milliards d’euro soit en demandant aux utilisateur de Linux de lui verser une licence d’utilisation. SCO à développé son UNIX à partir de XENIX et System V dès 1979 puis racheta UnixWare un decendant de SVR4 à Novell en 1995 ; c’est entre autre cette versiondont la proriété de certains éléments est discutée.
En effet, SCO reproche aux autres sociétés (IBM, Novell) d’avoir inclus des morceaux de programmes directement issus d’Unix dans le noyau Linux ; car il est important de le rappeler, Linux n’est pas un programme dérivé d’Unix contrairement à beaucoup d’autres. Linux a été ré-écrit de zéro. Toutefois, au fil du temps, des sociétés comme celles citées ont injecté du code dont elles se considèrent comme propriétaire et issu d’UNIX pour améliorer Linux. Si bien que des traces d’Unix existent dans le noyau communautaire libre. Entre autre SCO déclare en Juin 2003 que la technologie RCU (Remote Copy Update) aurait été inclue dans le noyau.
Les épisodes de 2003 sont nombreux, au cours de ceux-ci, SCO réclame 1 milliard à IBM et se trouve un allié auprès de Microsoft. Poussant le buzz jusqu’à envoyer des lettres de menaces aux distributeurs de Linux (1500 lettres) puis à demander aux utilisateurs de Linux de leur verser des licences allant de $200 à $5000. Portant ainsi atteinte aux activités commerciales de RedHat et Suse (maintenant Novell) ces sociétés attaquent SCO et gagnent en Allemagne. IBM contre-attaque enfin pour violation de divers brevets logiciels lui appartenant et violation de la GPL. Dans cet épisode SCO tentera même de faire briser la licence GPL (licence libre utilisée par Linux) pour aboutir à ses fins.
Alors qu’en Aout 2007 le juge Dan Kimball donne finalement raison à Novell lui reconnaissant la propriété d’Unix (et notamment UnixWare avant 1995) anéantissant toutes les chances de SCO de survivre ou continuer ses actions contre la communauté du libre, une cours fédérale vient de casser ce jugement le 24 Aout 2009. Déclarant la question des droits d’Unix trop complexe et devant être tranchée par un jury. Cette décision remet SCO en selle pour une seconde attaque contre le monde Linux. SCO n’a d’autre échappatoire financier que celui de lancer ces attaques étant sa situation financière et l’étroitesse des marchés qui pourrait éventuellement lui rester. SCO est actuellement sous perfusion du Prince Al-Walid ben Talal par l’intermédiaire de Stephen Norris, cofondateur du groupe Carlyle alors que l’entreprise doit toujours 2,4 millions de dollars à Novell concernant le précédent jugement.
Par ce nouveau jugement, une nouvelle période de questionnement débute dans le monde du libre (y compris commercial) où pèse sur chaque utilisateur de Linux un risque de devoir un jour payer un cout de licence supplémentaire. Si toutefois cette situation ne semble pas vraiment réaliste à terme, elle n’empêche qu’elle profite à des acteurs comme Microsoft qui ne saura manquer ce nouveau buzz pour détourner une clientèle qui regarde de plus en plus ailleurs.
Il reste à voir comment tout ceci va se dérouler car contrairement à 2003 où cela à éclaté, le marché de Linux a bien changé et les IBM, Novell, Google et même Microsoft y ont pris des parts considérables.
http://www.groklaw.net/staticpages/index.php?page=20080803065719599
“En visite dans une brasserie clermontoise le 30 juillet, Hervé Novelli en a appelé aux «guides qui actualisent leurs commentaires sur Internet, afin qu’ils signalent telle ou telle spécificité liée au contrat d’avenir dans chaque restaurant». ”
Mr Novelli, me sentant concerné par votre commentaire, mais nos guides n’ayant pas pour vocation de relayer le respect du contrat d’avenir mais plutôt de juger de la qualité des produits et service, j’ai peur que nous ne puissions pas remplacer vos services. Par ailleurs dénoncer qu’un patron ne respecte pas ses engagements contractuels peut être assimilé à de la diffamation tant il nous est impossible de prouver qu’au delà de la baisse de la TVA, il n’y a ni investissement, ni revalorisation des salaires. La critique gastronomique n’est libre que pour ce qui est dans l’assiette, le reste est très délicat, surtout depuis que votre gouvernement souhaite allonger le délai concernant la diffamation sur Internet.
Le sujet mobilise les esprits et plutot que de donner mon avis directement sur la CCE, je vais vous parler de mon espoir semble-t-il deçu concernant cette contribution climat et pas là, ce en quoi le principe me semble positif.
Je vais deja eliminer la contribution transport car en l’absence de solution écologique valable pour ce service, la taxe ne peut y être perçu que comme une chose inégalitaire et inutile. Toutefois, c’est une source logique de revenu pour la CCE qui peut ensuite servir à développer d’autres domaine et realiser la R&D nécessaire à la percée automobile propre.
Je vais donc vous raconter le cas trop classique de mon immeuble d’une centaine d’appartement construit dans les années 60. Immeuble chauffé collectivement et dans lequel l’isolation est plus que sommaire. Nous avons une chaudiere au fioul dont la consommation est inimaginable et qui deja nous coute un bras chaque année. Il y aurait une solution pour remedier à cela : realiser dasn tous nos appartements et dans les partie communes des travaux d’isolation.
Ce chantier est pour ainsi dire irréalisable actuellement car les travaux dans les appartements sont effectués à titre individuel et chacun sait qu’il n’aura un retour sur son investissement personnel que si l’ensemble realise ce même effort. Résultat, pour ainsi dire personne ne fait rien et nous continuer à dépenser et à poluer.
C’est ici que la CCE peut jouer un role, non seulement en alourdissant notre charge de chauffage rendant l’investissement beaucoup plus rentableà plus court terme mais en facilitant l’investissement. Voila comment en quelque sorte j’imaginerai les choses, l’argent collectée de la taxe CCE serait bloquée pour des investissements écologiques. Ainsi nous payerions la CCE sous la forme d’une épargne obligatoire en rapport avec notre consommation d’energie. Comme prévu dans le principe, cette argent serait redistribué selon des critères de revenus pour dans mon exemple payer une partie de l’isolation des appartements. L’idée serait alors qu’un bas revenu pourrait oir son investissement payé à 70% par le systeme quand un revenu moyen en serait de 40% par exemple. Ce moyen serait le seul pour debloquer cette epargne, ce qui rendrait la taxe reellement ecologiquement utile ou perdue pour le contribuable. Alors, chacun pourrait les années suivante réduire son emprunte écologique, c’est une chose, mais aussi baisse le montant de sa taxe en consommant moins, mais aussi son cout de chauffage. Bref, le système est gagnant-gagnant et je le vois assez juste (mais jamais parfait, vous trouverez à redire).
Ensuite, je pense que les investissements écologiques des particuliers pourraient être orientés, petit à petit en fonction des interet écologiques : si il est clair que sur l’isolation nous avons aujourd’hui fait des avancées considerable par rapport aux années 60, les voitures de 2010 n’apporteront rien par rapport à celles de 1995 – l’orientation voiture pour le particulier n’est pas, me semble-t-il une urgence… Par contre, utiliser son epargne CCE pour payer son titre de transport en commun aurait beaucoup plus de sens.
Aujourd’hui je considère que cet espoir est totalement déçu et je ne souhaite pas specialement rentré dans le debat de juger d’à quel point la CCE est mauvaise. Mon avis personnel puisqu’ici c’est de cela qu’il s’agit est quelle n’aportera rien, mais vraiment rien au climat.
Bon, l’idée est que maintenant OpenSuse n’est plus supporté que sur une période très limitée, ce qui n’est pas top dans un usage serveur. Je trouve cela assez dommage, mais globalement compréhensible. Du coup, je viens de passer à la version SLED 11 qui est un équivalent payant (45?/an) mais qui offre un support durable de la prt de Novell. Jusque là je suis ravi et heureux de contribuer à la valorisation économique de Linux.
Sauf que je reproche tout de même à Novell de pousser le bouchon un peu loin car la SLED est vraiment limité en paquet, ne pas avoir de serveur DHCP inclus dans la distrib est franchement lourd mais encore compréhensible, mais alors, ne pas trouver d’outils comme tomcat, apache, eclipse… utilisé sur un poste de bureau par le développeur que je suis est plus que limite !
J’avais vu qu’il etait possible d’ajouter les repository de la SLES sur une SLED après installation, je constate qu’il n’en est rien : il faut ajouter des repositoty SLE-SDK (générant bcp d’erreurs) sur lesquels il n’y a aucune information de support. J’aurai aimé choisir une SLES bien plus complète à la place d’une SLED, mais voila, je ne suis pas une entreprise et ne tire pas de revenus de mes serveurs, alors investir 300-500? de license n’est pas possible. Messieur Novell, je suis à 2 doigts de passer chez Debian ou Ubuntu apres 10 ans de fidelité ; le jour où je commence à vous financer …
Pour ceux qui auraient le meme besoin d’acceder aux paquet SLES, comme c’est compliqué je vous donne le truc :
1- télécharger le sdk ici : http://download.novell.com/Download?buildid=fQKpDcAhPVY
2- L’ajouter à la liste des repository en tant que produit complémentaire (Le media 2 genere plein d’erreur, il est possible que le 1 suffise)
3- Enregistrer ce produit sur le NCC (automatique lorsque l’on passe par les produits complemtaire)
4- Aller sur le le site ouaib du customer center : https://secure-www.novell.com/center/regadmin/jsps/home_app.jsp
5- Aller dans Mes Produits>>Reference en Mirroir et générez le login/mot de passe
6- Aller dans la liste des repository de la SLED et ajouter ceux de SLE-SDK Pool et Updates (il devrait alors etre possible de desactiver les supports physiques, plutot penibles à gérer); ajouter à l’URL le nom de la version (x86_64…) et utiliser la connexion non anonyme en mettant les L/P obtenus du NCC. Il y aura un message d’erreur que vous pouvez simplement ignorer.
7-Désactivez les supports ISO… comme ca plus d’erreurs.
J’entends depuis plusieurs mois de débat sur la taxe carbone parler de ces pauvres Français contraints de prendre leur voiture pour se rendre au travail et auxquels la taxe carbone ne doit pas s’appliquer, ou alors moins qu’aux autres …
http://www.mediapart.fr/journal/france/280709/la-taxe-carbone-promesse-deja-decue
Mais qu’est ce que cela signifie ? Le but de la taxe n’est-elle pas d’appliquer une sorte de principe polueur payeurs ? C’est un premier axe de vue, maintenant j’aimerai que l’on en considere un second, les Français qui habitent loin de leur travail, pour beaucoup (et il est vrai que l’on trouveras toujours des contre-exemples) font un choix de vie : il est clair qu’en habitant à 50 km d’une ville, en pleine campagne, ils ne trouveront pas de solution pietonne. Ils profitent alors de prix d’immobilier plus attractif et de ce fait, ont, par le passé, réalisé un économie conséquente vis à vis des citadins. A partir du moment où ce choix s’est fait en leur âme et conscience (et c’est le cas car les coûts de transport ont toujours été inclus dans leur calculs) il n’y a aucune raison de les exonérer et de ne pas appliquer le principe de polueur payeur.
D’autes font le choix de la proximité et se rendent au travail à pied, ceci à un cout, celui du mettre carré, chacun fera son équation de la façon dont il l’entend mais ce doit être dans la plus pure egalité. Car si l’on va dans cette direction, alors pourquoi ne pas mettre en place de dérogation pour les personnes ayant un appartement chauffé au fioul, la contrainte et la charge associée sont en général du meme odre que pour les campagnards un choix economique à la base : un immeuble ancien est moins onéreux qu’un immeuble récent et les bas/moyen salaires sont contrains d’acquerir des bien anciens.
Chacun trouveras une bonne raison de ne pas payer et de ce déculpabiliser. Mais la situation à résoudre est une affaire de tous, on y va ou non mais si on y va ce doit être tous ensemble. Maintenant que chacun paye à la mesure de ses moyens est autre chose et n’a rien à voir avec le lieu que l’on habite.
Enfin, lorsque Mediapart me rappele que l’electorat de droite vit plus souvent à la campagne …. les choses s’eclairsissent sans doute un peu.
Ajout du 2/09/2009 – Médiapart publie cet article (http://www.mediapart.fr/journal/france/020909/la-taxe-carbone-une-injustice-sociale-c-est-vite-dit) qui avec des éléments factuels chiffré traduit beaucoup mieux que moi le fond de ma pensée… merci à eux.