Mesures de performance d’un disque dur

Question du jour alors que j’envisage de remplacer ma machine par une version VIA EPIA equipé d’une compact flash en guise de disque dur… A quelle vitesse tourne mon disque actuel !

Voici donc quelques commandes utiles pour répondre à cette question:

  • hdparm -t /dev/hda donne la vitesse d’accès en lecture sur le disque, toutefois, cette commande est un maximum car les conditions choisies par hdparm sont particulières. Dans mon cas, je trouve 30MB/s
  • L’outil seek dont le source est ici permet lui de donner le plus mauvais cas, on multipliera le nombre de seek par 4 pour obtenir le nombre de KB/s. Dans mon cas, je trouve 220KB/s avec un temps d’accès de 32ms.
  • Avec hdparm -T /dev/hda il est possible de voir ce que donne une lecture dans le cache. pour ma part j’obtiens 206M/s

Les paramètres de hdparm sont un point primordial dans l’optimisation des accès disques. hdparm /dev/hdales résume:

  • multcount : indique combien de secteur sont rappatriés à chaque E/S
  • I/O support : indique si le mode d’accès est 16, 32 ou 32-async
  • unmaskint : indique si le noyau peut traiter d’autres interruption durant un accès disque
  • using_dma : indique si l’usage du DMA est activé.. primodial !

Un autre outil pour les tests d’I/O est bonnie, dans sa version plus récente Bonnie++. Cet outil permet de tester les I/O d’une machine unix en testant les accès par bloc, caractère par caractère, testant les relecture et le temps d’accès. Il semble que ce soit l’outil le plus complet. Avantage de cet outil : il n’utilise par directement le périphérique mais le répertoire courant, du coup il est possible de tester un montagne NFS par exemple.
Mes résultats sont les suivants:

  • Montage NFS (100Mb)
    • Mode char WR/RD: 9MBs / 7MBs
    • Mode block WR/RD: 9MBs / 7.5Mbs
    • Rewrite : 4MB/s
    • Seek : 130/s
    • File seq created /s : 80
    • File seq Read /s : 3791
    • File seq Deleted / s : 164
    • File rand created /s : 91
    • File rand Read /s : 5395
    • File rans Deleted / s : 132
  • Disque local:
    • Mode char WR/RD: 21MBs / 25MBs
    • Mode block WR/RD: 35MBs / 26Mbs
    • Rewrite : 13MB/s
    • Seek : 123/s
    • File seq created /s : 22144
    • File seq Deleted / s : 25867
    • File rand created /s : 22825
    • File rans Deleted / s : 22231

Un Pc ENFIN! silencieux

Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Tout d’abord les solutions via ne sont pas données-données, du moins si elles ne coûtent pas vraiment plus cher qu’un PC classique, elles coûtent au moins aussi cher, ensuite, et surtout, elles sont largement moins performante (économies d’énergie obligent). Enfin, avec le mac min, depuis longtemps mon c?ur balance.

J’ai donc enfin franchi le pas pour deux bonnes raisons : un mac mini + Dualhead2Go coûtent pas loin de 900 euro, et la seconde petite bête, seule solution permettant d’avoir deux écrans sur le Mac ne supporte pas le DVI. Ensuite, Via ayant sorti une solution EPIA à 1.8G, je peux compter sue une machine du niveau de performance de mon PC actuel. Cet article aura pour objectif de vous conter cette expérience, qui s’avère semée d’embûches…

A la recherche d’un boîtier
Première étape et non des moindre puisque soldée par un échec : il semble qu’aux yeux de tous, le mini-itx est un terminal X plus qu’un PC silencieux, bref, la boite est soit trop petite pour contenir autre chose qu’une carte mère, soit trop grosse au point d’intégrer alimentation et ventilateurs qui vont avec. Je suis un peu mauvaise langue, mais disons que le choix n’est pas simple sur Internet où l’on ne se rend pas bien compte de la géométrie du matériel. Le cahier des charges était : un boîtier supportant un slot PCI (second écran oblige), un emplacement 5 1/4 (graveur cd) et alimentation externe ou non ventilée. Tous ont l’air de ne supporter que des lecteurs CR/DVD slim coûtant 3 fois plus cher… bref, après mainte recherche, cet éléments devra attendre un peu … mais bon, les cartes mini-itx rentrent bien dans un boîtier classique, ce qui me laisse le temps de trouver une solution adéquate ; n’empêche qu’aux constructeurs, je dis ceci, le marché de l’ITX est aussi celui du silence, pas forcement de la taille.
Il faut trouver la carte mère
Seconde étape, trouver la carte mère, comme je l’ai dit, précédemment, les cartes EPIA etaient plutôt peu puissantes, Maintenant il existe plusieurs version à 1.5G ou 1G en refroidissement passif et enfin la fameuse carte 1.8G aussi appelée SN18000G. Cette carte répond parfaitement à mon cahier des charges, elle est la seule d’ailleurs, soit : au minimum 1G en passif et 1.5 en actif, supportant 2G de mémoire, intégrant un lecteur Compact Flash, une carte réseau Gigabit et un port DVI. Jusque là, que du bonheur, sauf que sorti des tests sur Internet et du site de VIA, pas moyen de la trouver en France. L’importateur en fait la réclame, mais personne ne la vend bien que son prix soit raisonnable (220 euros). Il faut donc se tourner vers l’Allemagne et les pays de l’est pour s’approvisionner. Pour ma part, j’ai passé commande chez HANOBOX, le site est en anglo-allemand avec paiement par paypal, inhabituel, mais bon… Bref, ça y est j’ai mis le pied dans la porte, le bricolage commence.
La solution de stockage
Qui dit PC silencieux dit disques silencieux, voir, pas de disque du tout… Disons que je vais expérimenter la compact flash en guide de disque dur, cette solution a deux avantages, pas de bruit mais surtout une très faible consommation et donc pas d’échauffement. Elle a toutefois un inconvénient majeur : elle rame. Bon a quel point, je n’en sais rien, je vous dirai. De ce que j’ai pu voir en ligne, les cartes sont maintenant vendu avec une notion de débit indiquée en x?? comme pour les CD, les plus rapides on l’air d’être à 300x soit 45MB/s en lecture écriture (4G pour 100?) ce qui par rapport à mon HD actuel est assez honnête d’autant que les temps d’accès devraient être meilleur du fait e l’absence de contraintes mécaniques. Mais tout ça je vous en reparle dès que j’aurai des éléments chiffrés. Reste que 4G peuvent paraître peu, mais comme pour ma part, mes données sont stockées sur un serveur réseau, il s’agit juste de faire tenir un OS qui actuellement passe sur 5G donc à voir mais rien d’impossible. Au pire, il reste la solution du disque 2” 1/2 qui a le bon goût d’offrir un niveau de bruit correct.

La suite bientôt…

Accès à CVS dans un tunnel Ssh

Voici, le probleme du jour : accéder à un serveur CVS situé sur une machine n’offrant pas directement un accès ssh depuis internet. La solution fonctionne pour n’importe quel protocole.

  • Se connecter sur le serveur accessible en ssh depuis l’Internet
  • Lancez sur celui-ci un tunnel entre lui-même et le serveur offrant le service csv : ssh -a -e none -N -L 2401:localhost:2401 user@cvsServer
  • Lancez ensuite sur la machine sur laquelle vous souhaitez utiliser le service csv un autre tunnel: ssh -a -e none -N -L 2401:localhost:2401 user@sshServer
  • Maintenant il ne reste plus qu’à se logguer sur le service cvs : cvs -d:pserver:login@localhost:/home/cvs login

Raport de Monsieur FNAC sur le partage de musique

Je dois avouer, que cette façon de voir ne me semble pas mal, elle est en tout cas plus proche de ce qu’il y avait par le passé, à savoir la règle du “piratez tant que vous voulez”, du moment que ça ne se sait pas trop… Un peu d’hypocrisie n’a jamais fait de mal à personne, c’est sûr … Allez ! je ne dis pas cela pour dénigrer le système, l’idée d’être prévenu et fâché comme un enfant puis punis d’une privation d’Internet n’est peut être pas idiote, loin de là, elle est toujours meilleure que de traiter celui qui fait comme tout le monde de criminel en le jetant devant des tribunaux qui ont bien d’autres chats à fouetter.
Outre cette bonne idée, l’application, me semble comme toujours plus hasardeuse, en effet, comment déterminer si l’on pirate ou non ? Pour ma part j’utilise des logiciels de peer to peer pour récupérer des distribution Linux, cette utilisation est légale, mais Wanadoo aura bien du mal à la différencier d’un transfert de mp3… Et admettons qu’ils fassent attention au contenu transféré, il suffira que des réseaux cryptés sortent pour qu’ils deviennent aveugles et que la méthode soit caduque. En effet, la punition n’a de sens que si elle touche le fautif et non l’utilisateur respectueux de la lois.

Mais l’objet de cet article n’est pas exactement d’aborder la mise en pratique d’une n ième proposition en la matière qui n’aura pas plus de résultat que celui d’avoir mis en valeur l’homme qui en est à la source. Je voulais plutôt imaginez ce que serait le monde de demain sans la possibilité d’échanger de la musique par Internet. Soyons honnêtes, la musique s’est échangée en masse bien avant l’Internet et l’échange est à la base de trop de modèles économiques pour qu’il cesse.
Pour ma part, je pars du principe que la musique sera enregistrable tant que nos oreilles pourront l’entendre ! Je veux dire que DRM ou non, pour enregistrer de la musique, il suffit d’une carte son et d’un petit bout de câble reliant l’entrée à la sortie ; ou d’un micro et d’un magnétophone, bref la méthode est si rudimentaire qu’elle est à la portée de tous. De là il restera à la transmettre, Internet est pratique et simple, mais en terme de technologie, il est déjà dépassé par des gadgets que nous possédons tous : les disques dur et clef usb peuvent permettre de transférer 1 To de données en quelques minutes, le temps de monter dans sa voiture et de ce rendre chez un amis … c’est tout de même bien mieux que mes 20Mbits/s non ?!? Et ce n’est rien, dès lors que l’Internet ne serait plus utilisable, apparaîtraient immédiatement des téléphone portable permettant un échange bluetooth de mp3 (ah oui ca existe déjà … lol), mais comme le concept deviendrait vendeur, une semaine après sortirait la public-box : un téléphone wifi avec 100G de mémoire et permettant la mise à disposition publique de mp3 à 200 mètres à la ronde ; une semaine après un concurrents lancerait la share box, où le concept serait qu’en se promenant dans la rue, non seulement on partagerait sa musique avec tous, sur le même principe mais en plus elle téléchargerait automatiquement toutes les musiques trouvées chez les autres piétons… bref, à coté de ces exemple, Internet n’est rien ; la création de réseaux viraux de ce type seraient beaucoup plus grand publique, simple d’accès, et incontrôlable pour des années, car bien-sur, la public box comme la share-box ne seraient que des lecteur mp3 ayant une fonction de synchronisation sans fil…. rien d’illégal quoi ….

Je vois déjà le patron de la fnac vendant tous ces équipements et se frottant les mains les premiers mois, puis rendant sa copie en proposant d’équiper chaque policier d’un sniffer de réseaux sans-fils pour traquer le piétons indiscipliné… Monsieur, si vous continuez à marcher tout en piratant, on vous coupe les jambes !!!!
Bref, peut être qu’il vaudrait mieux réadapter le produit à son marché plutôt que de contraindre le marché à rester inchangé… c’est d’ailleurs ce que l’on appelle la lois du marché non ?

Precée Apple

Balade à la Fnac, alors que les Apple n’étaient il y a quelque temps que timidement présent, ils occupent maintenant presque autant de surface que tous les autres constructeurs confondu. Si l’on ajoute à cela l’espace iPod, on est pas loin d’avoir la surface d’un Apple store dans ce magasin.
Il est clair maintenant que cette année est celle des produits Apple : un gage de qualité du matériel, un design fun et un prix très abordable, en tout cas un rapport qualité prix dans le top sur la gamme grand publique.

Mais le mot clef est à mon avis rupture, je veux dire par là que MAC va là où on ne l’attend pas : il y a eu le design : alors que le monde du PC s’orientait de plus en plus vers la grosse boite noire bruillante, apple sort des équipement, blanc, design et silencieux. Alors que tous les constructeurs cherchent des lecteur MP3 petit, gris et discret, Apple lance l’apple, blanc, gros et surtout doté de son cordon blanc que l’on identifie à 100 mètres … J’ai un Apple et je veux que ca se voit, voici en résumé la cible. C’est ainsi que je comprend mieux l’application de Think Different. Apple c’est le monde nouveau et donc bien sûr meilleur vers lequel nous voulons aller… Apple va plus loin et avant les autre, la firme prend des risque en créant la rupture sur des marchés grand publique et ça marche, alors pour ma part je dit merci et bravo.

RIP LMI !

Après 26 ans de publication hebdo, LMI disparait, cette disparition fait suite au rachat de la filiale française d’IDG par une régie pub. C’est de mon point de vue une perte importante, LMI était un journal d’information sérieux sur l’informatique professionnelle, c’était pour moi une source fiable d’informations sur l’évolution du marché, les tendances du moment et un bon décodeur des orientations que peuvent retenir les DSI de mon entreprise. Ce journal était complet, instructif et bien conçu. Pour ma part je ne lui connais plus d’égal et en ce sens, c’est un manque.
Le journal tirait à 30000 exemplaires, tout comme Réseaux et Télécom arrêté lui aussi, en suivant une courbe faiblement décroissante, ce qui me semble raisonnable, cette disparition a donc plus lié à une performance économique insuffisante plutôt qu’a la disparition réelle d’un marché.
Il est vrai que face à Internet, la presse informatique souffre d’une concurrence très farouche, il n’empêche que lire sur un écran de PC n’est pas des plus agréable et que le support papier reste l’occasion d’une pause cathodique, la gratuité de l’Internet ne prendra sans doute jamais l’ensemble des part de marché du papier pour cette raison et il est dommage, à mes yeux, que ce soit le fournisseur qui fasse la marcher à la place du consommateur.
Je trouve aussi intéressant que ce soit une régie publicitaire qui ait acheté ces éditions : nous passons d’une époque où le consommateur aller au fournisseur pour trouver de l’information à une époque où le fournisseur va au consommateur pour lui donner de la publicité. C’est forcement la qualité du rédactionnel qui en pâtit. Comme dirait google, l’important c’est le nombre de visites, pas le contenu. D’ailleurs plus le contenu est pauvre et plus les liens connexes vont être sollicités.
Personnellement, j’espère que d’autres profiteront de cette niche abandonnée par les chasseurs de bénéfices pour rendre au lecteur que je suis le service qu’il recherche car après tout, tant qu’il y a des bénéfices à faire, même, s’il ne sont pas de 30 ou 40%, c’est toujours bon à prendre non ? Un placement stable à 4% par an sur 30 ans est-il moins intéressant qu’un investissement à haut risque pouvant rapporter puis perdre 30% par an ? Question de point du vue…

Explication d’une ligne Shell desctructrice

Une curiosité très efficace dans le plantage de systèmes… J’ai découvert ça il y a quelques jours, venant d’un de mes étudiants (ça fait plaisir ;o) ). il s’agit d’une petite ligne de commande shell particulièrement meurtrière et donc à ne surtout pas utiliser car elle plante immédiatement les systèmes sans ulimit… Et quand je dis immédiatement, c’est immédiatement : pas même le temps de bouger la souris pour fermer le terminal ou de taper un CTRL+C ni même le temps pour le système de tracer l’emploi de la commande.
Cette ligne a en plus la bonne idée d’être particulièrement esthétique…. bref j’adore ! Voici donc la bête :
:(){ : |:& };:
Joli non !!
Voyons un peu plus ce qu’il se passe derrière ces caractères: :() { … } correspond à la création d’une fonction. : | : & correspond à l’appel récursif de la-dite fonction en lançant 2 processus supplémentaires en tâche de fond. Enfin les derniers ; : sont l’appel de la fonction précédemment définie.
Que se passe-t-il alors ? des milliers de processus shell sont lancés sur le système jusqu’à ce que mort s’en suive…
La parade ? Il suffit de limiter le nombre de processus max d’un utilisateur une centaine pour éviter que le scheduler soit saturé et que le système plante.

Cette commande ne doit surtout jamais être utilisée sur une machine autre que votre machine personnelle … et c’est à vos risques et périls !

Locker son ecran sur Mac Os X (tiger)

Il me semble étrange de constater combien il est compliqué de locker son écran sous Mac OS X quand cette fonctionnalité est la première de toute démarche de sureté. Bref… heureusement une solution existe. Plusieurs d’ailleurs, référencées dans le lien ci-joint.
La méthode qui me semble la plus pratique consiste à lancer le “Trousseau d’accès” depuis “Applications/Utilitaires” puis de choisir les préférences, et dans l’onglet “général”, cocher la case “Afficher l’état dans la barre des menus”. Vous aurez alors, dans la barre des menu, en haut de l’écran un petit cadenas permettant de locker l’écran en deux clicks.