DAVDSI

Bon, tout d’abord, je pense que cette loi a du bon, du moins par rapport à la licence globale : je ne vois pas en effet pour quel raison l’on devrait tous payer une licence, y compris si l’on ne télécharge pas… comme nous le faisons sur les CD. Ceci évite par le fait une licence sur le téléchargement ou l’upload qui reviendrait à ce que je paye des auteurs compositeurs que je n’écoute pas pour vous diffuser ces quelques lignes sur ce site !
Ce système reviendrai à ce que je dénonce dans la taxe sur la copie privée à savoir que l’enregistrement de données resultant d’un travail bénévol (comme l’est une distribution GNU / Linux par exemple) se traduise en un dont auprès d’artistes déjà riche et qui ne font pas grand chose gratuitement. Bref c’est imoral. Etendre ce système aux connexion internet revient à payer des droits d’auteur à d’autre sur mes emails, les articles que je met à disposition au travers de ce site, mes cours… bref ma propre oeuvre.

Enfin, heureusement cette nouvelle loi ne va pas en ce sens et c’est une bonne chose. La lois DADVSI nous promet donc des prunes sur mesures pour les méchants pirate voleurs de droit d’auteur, pour peu qu’ils soient pris sur le fait. Alors, ma question est, comment prouve-t-on que l’internaute est fautif ??

  • On condamne tous les utilisateurs de P2P : seul hic, le P2P, même s’il est associé aux mp3 et divx sert aussi de système d’echange de distributions linux par exemple … ca ne marche donc pas
  • On met des fichiers à disposition et l’on attend que les Internautes les téléchargent pour les pieger. Pourquoi pas, mais la mise a disposition est un délit, à partir de celà ca pose un problème. Par ailleurs, il sera difficile de prouver que l’Internaute savait ce qu’il téléchargait puisque le nom n’a que peu de valeur dans le domaine du P2P. Et par ailleurs, les reseaux type freenet ont résolu se problème depuis longtemps : tout fichier est copié en diférent point du réseaux et téléchargé depuis ces points sans que celui qui héberge le fichier n’ai la moindre idée de l’avoir … bref, pagaille juridique en perspective.
  • Enfin, il est toujours possible de mettre des sondes sur le réseau pour analyser tout ce qui passe … bonjour les libertés publiques

Bref, la loi est juste… mais juste inaplicable de façon égalitaire, ca restera sans doute un piège à con qui attrapera dans ses filets quelques internautes égarés.

Ca c’était pour le coté téléchargement, pour ce qui est de la mise à disposition, c’est autre chose : il est en effet plus simple de savoir qui met quoi sur le réseau P2P classique, mais comme je l’ai dit les solutions rendant tout ceci anonyme existent dejà. Et de toute façon, la loi Française s’arrêtera aux limites de nos frontières, la musique est internationnale, les films souvent issus d’autres pays francophone. Je ne m’attends pas vraiment à une rarification de ce que l’on trouvera sur Internet.

Enfin, il y a les auteurs de logiciels de P2P à enfermer immédiatement, ces PIRATES, Ces HACKERS (messieurs, le hacker n’est pas un hors la loi mais au contraire un gars bien qui veille à notre sécurité et fait progresser l’informatique en général …). Bref, tout ces gens qu’il faut arrêter. A commencer pas Skype, voix sur IP en P2P par exemple… les exemples sont nombreux ..; où comment dire que la meilleur arme contre la copie serait tout simplement de supprimer les ordinateurs… L’idée a raison d’exister mais son existance n’a aucun sens, la jurisprudence s’en rendra sans doute compte : l’usage malveillant d’un outil ne rend pas son concepteur responsable. Je m’explique, on ne poursuit pas un armurié donc l’un des produit à bléssé une personne mais bien celui qui s’en est servi.

La dernière phase de cette loi concerne les DRMs, ces petits bouts de code permettant de vous autoriser à accéder à la musique ou au film que vous venez d’acheter. Ils représentent de multiples risques : vous tracer et suivre ainsi l’usage que vous faite de l’oeuvre : qui écoute quoi, à quelle heure … Vous écoutez Marylin Manson le matin au reveil … Ne seriez vous pas un tueur psychopat en puissance ? si en plus vous avez regardé tueur né dans les 5 dernères années alors gaffe !
Mais il n’y a pas que celà, avec les DRM, ne pourront lire vos film / musique que des lecteurs autorisés, Linuxien, Macistes, attention, si le grand marché ne vous reconnait pas comme un cible potencielle, vous voila menacé par la fracture culturelle !! Certe la loi indique que vous avez le droit de contourner le système si vous ne pouvez faire autrement (il me semble). Que cela signifie-t-il si je n’ai pas installé les outils adéquats ou s’ils n’existent pas …. compliqué à mettre en oeuvre d’autant que dans tous les cas on risque une amende pour avoir regardé un DVD que l’on a acheté… fort non ?

Alors que faire ? Franchement je ne sais pas trop, mais malgrès toutes ces questions en suspent et le fait que je reste très dubitatif sur la mise en oeuvre, il me semble que le compromis choisi est pas mal… DRM en trop, car si les lois précédentes sont appliquées les DRM ne sont d’aucune utilitée.

Il me reste donc enfin une dernière question : maintenant que la copie est illicite, que le droit de copie privé est restreint et numériquement protégé, pourquoi continuons nous à payer la taxe sur la copie privée qui ne se justifiait que par les pertes (lol voir précédent article) duent au P2P.
Cette loi acquise, la taxe doit être remise en cause immédiatement ! Et je suis sûr d’une chose, dans ce cas, les grands perdant de DADVSI seraient enfin les Majors.

Lucca : une solution Ajax de réservation de salles

Lucca, une société Française propose une solution basée sur Ajax pour la réservation de salles de réunion. Là encore, la technologie est mise en valeur : descriptions dynamiques, saisie de rendez-vous graphique digne d’un client lourd ou riche !

Le site lucca.fr propose une démo de son application de réservation de ressources en mode connecté basée sur Ajax. La solution est plutôt esthétique avec un affichage dynamique des informations de la ressource de type tooltips et la présentation graphique des disponibilités. La technique Tooltip est d’ailleurs réutilisée un peu partout pour le zoom sur les réservation … solution plutôt propre, rapie et simple d’emploi.

Mais le plus intéressant concerne le module de réservation qui permet la sélection graphique d’un créneau horaire ; solution qui n’a pas grand chose à envier aux PalmDesktop et autres Outlook. Reste le prix … a mon gout un peu élevé même pour le niveau technique mis en oeuvre mais ce doit être le prix du marché.

 

En temps qu’utilisateur de solutions de ce type, basée sur lotus Notes, cet outil me semble vraiment plus ergonomique, l’ajax apporte une ergonomie d’utilisation indéniable et les temps de réponses sont parfait. L’utilisation de tooltips permet d’éviter le chargement d’une page lors de la visualisation détaillée des réservations d’un salle, c’est super. Seul reproche : le chargement initial un peu long, je les soupçonne de charger toutes les informations de réservation lors de l’ouverture. Dans ce cas, Ajax aurait pu être utilisé pour ne charger les informations de réservation que lors du survol : c’est à dire lors de l’affichage du tooltips.

Encore un nouveau démonstrateur de qualité pour Ajax.

Ajax or not Ajax ?

Celà fait plusieurs jours que je voulais écrire un post à ce propos. Après la lecture de cet article et différentes remarques que l’on m’a faites, je souhaite donner mon opinion.

Rappelons brièvement les faits. L’utilisation des technologies Ajax apporte son lot de bonnes choses mais aussi les inconvénients qui vont avec. Essayons de faire la synthèse de tout ça.

Nous avons vu qu’Ajax permet l’appel de code distant, et la récupération de valeurs permettant leur affichage sans rechargement de page et ceci à l’aide de javascript. Le premier soucis qui pointe le bout de son nez est bien sûr l’utilisation de javascript. Il y aurait 78% de navigateurs compatibles avec Ajax ce qui est toutefois pas mal. Cependant au niveau accessibilité l’utilisation abusive de javascript est plus que dangereuse. Une personne non voyante ne pourra pas accéder à une information affichée suite à un appel javascript. Or je tiens beaucoup à l’accessibilité des sites web.

Pourquoi prôner Ajax alors ? Je pense que cette technologie a de nombreux mérites. Là aussi on l’utilise parfois à des fins qui ne sont pas très utiles. Ergonomiquement parlant, il est souvent aussi pratique de charger une autre page plutôt que d’avoir l’information directement. De plus les moteurs de recherche ne sont pas du tout friands de javascript. Malgré tous les points négatifs dont je viens de faire part, je reste convaincu qu’Ajax a de l’avenir. Avez-vous testé le service Meeboo ? Il vous permet de vous connecter à la plupart des messageries instantanées avec un client Web superbe. Voilà une application où Ajax a de l’intérêt par exemple.

Mes convictions personnelles sont donc l’utilisation de cette technologie à des endroits bien particuliers d’un site Internet. La partie administration ( Backoffice ) est très souvent simplifiée grâce à ce genre d’outils. Ajax offre aussi l’opportunité de créer des applications au sein d’un site et c’est une autre de ses grandes qualités.

Pour conclure je dirais donc que la navigation sur un site public doit rester ergonomique, simple et accessible mais qu’il ne faut pas oublier Ajax pour la création d’une application WEB poussée ou la gestion du backoffice.

meebo.com, vive Ajax !

Le site www.meebo.com permet en effet de se connecter aux messageries instantanées classiques (MSN, ICQ, JABBER …) depuis un navigateur web, sans aucune installation sur le poste ni applet ! Du coup le système franchi très simplement les firewall et autre proxy, même les plus récalcitrants ! Une révolution !

Meebo utilise un “client” Ajax permettant d’avoir le confort d’un client lourd au sein d’une page web avec des flux réseaux restreints. Bref un outil vraiment pratique. a visiter absolument.

Un client AIM en Ajax !

Le site www.meebo.com propose la connexion aux différents clients de messageries instantanées, que ce soit MSN, ICQ, Jabber, GTalk ou Yahoo ! Messenger. Ce site utilise une technologie Ajax pour l’affichage du client. Le résultat est aussi convivial que le clients lourds, les soucis de proxy / firewall en moins.

La technologie Ajax se prête particulièrement bien à la réalisation d’un client léger/riche de messagerie instantanée, on pourrait même presque dire que cette technologie permet la réalisation d’une telle application. Le fonctionnement asynchrone de la messagerie instantanée nécessite en effet une communication constante avec le serveur pour la réception de message dans un usage web. Avant l’arrivée d’Ajax, ce rafraichissement nécessitait le réaffichage complet de la page ou des manipulations de frame un peu complexe, si bien que ce type d’application n’existait qu’à titre expérimental.

Ajax apporte une solution en permettant de ne rafraichir que les messages instantanés et non la totalité de la page. Cette nouvelle fonctionnalité permet de restreindre au stricte nécessaire les échanges entre le client et le serveur mais permet aussi de ne raffraichir que les communications ayant évolué. Le résultat est une fluidité de l’application parfaite et l’illusion de l’utilisation du client lourd traditionnel.

Outre ce mode de communication, l’application de meebo.com profite de tous les attrait d’Ajax en proposant le déplacement des éléments applicatif au sein de la fenêtre de navigation par exemple. Bref, on se croirait dans un vrai client de messagerie. Sauf que là : pas besoin d’installation, pas besoin d’autorisations particulières sur le firewall ou le proxy : tous les échanges se font en http.

Pour ma part, je leur tire mon chapeaux !

Procés et piratage du musique

14 800 : c’est le nombre de procès en piratage que le RIAA a intenté à des particuliers durant les deux dernières années. Le RIAA est l’association américaine des marchands vivant légitimement du travail des artistes. Mais les mélomanes (les faux, ceux qui écoutent, pas ceux qui vendent) se laissent de moins en moins faire et n’acceptent plus les « accords à l’amiable » pourtant équitables consistant à faire payer pour l’exemple des fillettes de 14 ans et des grands-pères de 70. Aujourd’hui, explique le National Law Journal, il n’est pas rare que les poursuivis contre-attaquent et accusent le RIAA pour procès non fondé et abus de pouvoir. En Europe, les homologues de ces vendeurs de produits dérivés de la création musicale, que l’on désigne sous le nom générique de « major »*, tentent, souvent avec bonheur, de convaincre les élus de faire passer des lois leur assurant une rente de situation. Bien maigre rente, doit-on dire, car les impôts sur les CD vierges, les DVD, les lecteurs MP3 etc ne se comptent parfois qu’en centimes d’euro. Un symbole, une misère quoi. Et ce n’est pas ça qui parviendra à combler les dépenses faramineuses qu’occasionnent les coûteuses enquêtes montrant combien les « jeunes n’achètent plus de CD » et considérant le « piratage sur Internet comme un moyen pratique d’écouter de la musique ». Il faut absolument éviter le retour aux périodes sombres de l’histoire, quand personne n’achetait le dernier CD de MM J.S. Bach, W.A. Mozart ou L.V. Beethoven. Mais à l’époque, la police était laxiste, et l’on passait n’importe quoi dans les malles-postes. Y compris des partitions. C’est en ce temps là que l’on aurait dû sévir. En imposant une taxe de 3 Deniers sur les outils de reproduction : plume d’oie, cendre, noir de fumée…

Rappelons également qu’il existe de nos jours, dans chaque ville, des médiathèques auprès desquelles il est possible de récupérer des CD musicaux sans avoir à débourser un centime… tarifs d’inscription non compris. Cet insupportable vecteur de piratage, cette scandaleuse habitude qui conforte les auditeurs dans une attitude d’irrespect financier devrait être combattue avec la dernière énergie. Les bibliothèques également, qui offrent à des lecteurs avides le contenu d’ouvrages pour lesquels ils ne versent pas même une roupie. L’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, on devrait en faire un jour de fête nationale. Et puis tous ces gens qui sifflotent dans la rue et diffusent des musiques sans payer de droit à la Sacem… A bien y regarder même, la taxe « anticopie » intégrée à l’abonnement Internet se justifie également. Car il ne faudrait pas oublier qu’originellement, Internet n’était qu’une immense bibliothèque d’Universitaires et étudiants, qui voyaient par là un moyen pratique d’échange d’idées et d’ouvrages. Gratuitement, bien entendu, si le lecteur peut nous pardonner l’usage de ce mot excessivement indécent. Fort heureusement, cette dangereuse orientation, que l’on pourrait qualifier de cryptocommuniste, a été récupérée à temps et remise dans le droit chemin du profit, de l’efficacité et de l’économie de marché. Et s’il n’existe conceptuellement aucune différence entre une bibliothèque et Internet, il ne doit pas, non plus, exister de différence de « paradigme de facturation » entre ces deux genres de structures. Après tout, l’OCDE nous a bien assuré que le début du XXIeme siècle serait placé sous le signe du développement de la vente de services. Et une bibliothèque, si c’est pas du service à l’état brut…

LUG, distribution massive de CD Linux

Superbe réussite pour Linux Arverne que d’avoir pu mettre au point une telle opération de distribution massive de CD Linux … L’évènement mérite d’être salué, mais doit-il être réellement applaudit, c’est la question que je me pose suite à cette annonce.
En effet, la démocration du libre ne doit elle pas passer pas la liberté de chacun d’aller vers le libre ? dans une telle démarche, c’est le libre qui vient à vous, de manière plutot forcée alors que récupérer soit-même une distribution et la graver demande maintenant 15 à 20 minutes sur les connexions Internet actuelles.

La question que je me pose derrière celà, est aussi la suivante : l’investissement réalisé de 41 650 euro, payés par la région et donc l’impots est il rentable sachant que, c’est une estimation personnelle, moins de 10% de ces CD vont réellement être utilisés. Cet investissement n’aurait-il pas pu être mieux employé en mettant par exemple en place des formations aux systèmes libres pour les lycéens, des salles de PC en libre service dans les établissements ou en financant un projet libre (Linux, notre noyau, n’aurait pas couté autant (initialement) s’il avait été financé).

Par ailleurs, comment le support va-t-il être réalisé ? Linux, bien que de plus en plus convivial n’est pas encore compatible avec tous les périphériques, surtout ceux de la machine-Auchmouth-pas-chere-et-dernier-cri de monsieurs tout le monde.

En bref, je reste persuadé que Linux ne s’impose pas aux utilisateurs, ce doit être un choix que les LUG doivent démontrés, d’abord aux entreprises, aux administrations et enfin aux particuliers courageux . Un utilisateur déçu ou ayant eu du soucis lors de l’utilisation d’un logiciel étant aussi un utilisateur perdu pour longtemps…

Mais comme cette action vaut mieux que de ne rien faire, je ne peux finalement dire que bravo et bon courrage.

Mise à jour de Windows avec authentification

Un grand éclat de rire aujoud’hui, Microsoft vient de lancer l’authentification des utilisateurs lors des mises à jours et téléchargements de logiciels sur son site. Ce système doit empécher que des utilisateurs n’ayant pas obtenus légalement leur licence téléchargent les dits programmes. En soit, cette mesure très légitime est une bonne chose, outre le prix exorbitant des logiciels ainsi protégés et, à mon avis, inadapté à une cible grand puplique.
Bref, là n’est pas l’objet de cette brève puisque la blague du jour est l’arrivée du programme de contournement deja diffusé. Rien d’etonnant me direz vous, je ne suis d’ailleurs aucunement surpris ; ce qui me fait rire par contre c’est la simplicité du contournement ou plutot l’extrème minimalisme de la protection : une blague !! En effet l’analyse du script est simple : il s’agit bêtement de l’ajout d’un cookie sur le poste indiquant que l’authentification est réussie !!! autant dire qu’un gamin bricolo de 14 ans pouvait à la fois inventer cette protection et la casser !

Tout ça pour en venir à l’idée suivante : quand on est le numéro 1 de l’informatique mondiale, que l’on compte parmi ses employés sans doute ce qu’il y a de meilleur et que l’on met en place une blague pareille, ca ne peut s’appeler que du marketing !! Au fait, Microsoft ne propose-t-il pas en même temps une offre “très aléchante” pour se mettre en règle et payer sa licence ? Ou comment investir un minimum pour juste doper ses ventes !

Pour ma part, si je voulai luter contre le piratage et ainsi récupérer des millions de dolards de licences qui m’échappent j’investirai un peu plus qu’une centaine d’euro dans mon système de sécurité … mais bon !